/food/sbee.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » » /> De la gestion rationnelle de l’électricité au Bénin
L’énergie électrique est un bien précieux dans un pays comme le nôtre, où la création d’autres sources énergétiques n’est qu’un projet. Et pourtant on constate qu’au Bénin la bonne gestion de ce trésor ne fait pas partie des priorités.
Les lampadaires en bordure des voies, l’utilisation abusive du courant électrique dans nos administrations et résidences universitaires en sont des exemples palpables.
Aucun béninois n’est prêt d’oublier la crise électrique sans précédent qu’à connu notre pays à l’instar de plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, il y a quelques mois. Néanmoins cette crise perdure mais avec une intensité moindre. Cependant c’est avec regret que plus d’un Béninois a remarqué que les lampadaires en bordure des voies qui ont pour fonction d’éclairer les rues de nuit restent allumés à longueur de journées. Cette énergie qui est gaspillée de la sorte ne pouvait-elle pas être économiser pour desservir les localités qui végètent dans l’obscurité les nuits ? Ou pour éviter les coupures intempestives qu’on observe au cours de la journée ? Ce phénomène est encore plus criard dans nos administrations et surtout dans les résidences universitaires où les étudiants font usage des appareils électroménagers pour leurs besoins. D’autres étudiants vont jusqu’à commercialiser de la glace et des sucettes. Il y’en a qui laissent les plates chauffantes branchées pendant qu’ils sont au cours. Quel gâchis ! Surtout quand on sait qu’en matière d’énergie électrique nous sommes dépendant. Par conséquent, avis à la société béninoise de l’énergie électrique (Sbee) ainsi que les autorités mises en cause afin que la 14ème édition du système d’échange électrique Ouest africain qui se tient à Cotonou actuellement puisse être fructueuse.
Evelyne Bolougbé (stag)
Délestage à Parakou
Les populations dans le noir depuis une semaine
Plusieurs coupures interviennent chaque jour dans la distribution de l’énergie électrique dans la ville de Parakou. Les ménages, les industries et autres abonnés des réseaux de la Société béninoise de l’énergie électrique (Sbee) de la troisième plus grande ville du Bénin subissent donc le délestage depuis bientôt une semaine. Selon les témoignages de plusieurs résidents de Parakou, contactés hier soir par téléphone, après chaque interruption, le rétablissement du courant n’intervient qu’au bout de plusieurs heures. Hier mercredi par exemple, une coupure est intervenue aux environs de dix huit (18) heures et demi. Mais le rétablissement ne s’est fait qu’autour de vingt et une (21) heures soit au moins trois (03) heures de temps après sans aucune garantie que les abonnés traverseront le reste de la nuit sans connaître d’autres interruptions. Cette situation dont les raisons et les origines ne seraient encore révélés aux populations commencent par irriter ces dernières qui menacent.
Ludovic D. Guédénon