Le Directeur Adjoint de l’Enseignement Privé, Mr Nouhoun Yaya Nadjo clarifie
Afin de mieux appréhender le gros problème quant à la paternité du Projet cerco, le Directeur Adjoint de l’Enseignement Privée au Bénin, Mr Nouhoun Yaya Nadjo, a apporté quelques points de clarifications. C’était sur la chaîne Golfe Tv.
Mr Nouhoun Yaya Nadjo, vous êtes Directeur Adjoint de l’Enseignement Privée. Dites nous à quoi consiste votre institution ?
La Direction de l’Enseignement privé a été créée en 2005. Nous nous occupons de tout ce qui concerne les établissements privés au Bénin. Depuis notre existence, nous avions rassemblé tous les documents qui concernent les établissements privés depuis la création de la première école privée au Bénin en 1953.
Selon vous, qui peut créer une école ?
C’est un plaisir pour moi d’éclairer la lanterne de tous les usagers de l’école béninoise à propos des établissements privés. En fait, le législateur béninois a prévu un ensemble de textes que l’on retrouve à travers des décrets. Le tout dernier en date est le décret 2007-279 qui a été signé le 16 juin 2007 et qui fixe les conditions générales de création, d’ouverture, d’extension d’une école. D’une façon globale, ce décret donne autorisation de création d’établissements privés. A travers ce décret, dans son article 11, il y a un ensemble de dispositions qui disent de façon claire que tout béninois peut créer un établissement privé. A condition qu’il remplisse les conditions. Au nombre de ces conditions, je peux vous dire qu’il y a un ensemble de documents qu’on rassemble au-delà des documents administratifs. On peut citer le statut juridique de l’établissement, un jeu de plan, un permis d’occupation, une certification d’autorisation de collectivité locale, un engagement légalisé du demandeur et autre. Il faut énumérer également l’extrait de naissance du requérrant. Celui qui veut créer un établissement doit joindre son acte de naissance. On peut être seul à créer un établissement ou on peut se retrouver en association. Si c’est une association, il faut que nous ayons dans les documentations ce qui atteste que c’est réellement une association. C’est en ce moment que le document est enregistré au niveau des services compétents.
Quelles sont les procédures d’enregistrement ?
Nous autorisons les requérants à créer lorsqu’il dépose la documentation dans nos services selon le département. Il y a un conseil consultatif départemental qui siège au préalable. Ce dernier procède à la visite du site pour voir si les bâtiments sont appropriés par rapport à l’école ou collège. Après le conseil consultatif départemental, il y a un conseil consultatif national qui va se réunir et qui va autoriser la création si tout est en ordre bien sûr. Lorsque l’acte de création est signé, il se retrouve à travers un document sous forme d’arrêté.
Il y a depuis quelques temps des polémiques quant à la création du Projet Cerco. Qu’en savez-vous ?
Jusque qu’à présent, le seul qui répond à la création du Projet Cerco est M. Alain Capo-Chichi. Que cela soit à Cotonou, Porto-Novo, Abomey, Mono, dans le septentrion, la seule personne qui traite avec la Direction de l’Enseignement Privé au Bénin est Alain Capo-Chichi. On n’a nulle part de trace d’association. Selon les dossiers, il a tout donné parlant des pièces justificatives. On y trouve son acte de naissance, tout ce qui est cité plus haut.
Mr Nouhoun Yaya Nadjo, les parents d’élèves et étudiants sont inquiets. Quels conseils aviez vous à leur prodiguer ?
Ce projet à un seul propriétaire que nous connaissons. C’est M. Alain Capo-Chichi. Parlant de polémique, nous en savons rien à notre niveau. S’il devrait avoir problème, c’est à la Direction de l’Enseignement Privé de le dire. Le Projet Cerco n’est pas une association. Jusqu’à preuve de contraire, cette institution est à la charge d’une seule personne. Donc je rassure les parents de ne pas s’inquiéter et que tout se passe bien dans l’établissement en ce qui concerne les cours.
Réalisation : Christian Tchanou