/food/tiando.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » » /> Le ministre Tiando confirme la paralysie du dialogue social
Le dialogue social est en panne au Bénin. Ce n’est plus un secret de polichinelle, puisque les faits le confirment au jour le jour. Les relations entre le gouvernement et les syndicats ne sont plus au beau fixe depuis plusieurs mois. Le ministre de la fonction publique et du travail, Emmanuel Tiando l’a confirmé hier à l’ouverture…
(…)de la semaine du dialogue social initiée par son ministère et à laquelle prennent part plusieurs organisations et centrales syndicales du pays. « Il sera question d’imaginer à l’issue des quatre jours que dureront les travaux une nouvelle structure pour mieux conduire à l’avenir le dialogue social afin d’en récolter de bons fruits » a déclaré également son Directeur du Cabinet, Mr Bernard Ahissou hier à la presse. La présente semaine du dialogue social, ajoute – t –il, permettra aux différents acteurs de faire le bilan de ce concept dans notre pays, afin de faire ressortir les goulots d’étranglements , et de chercher les voies et moyens pour l’instauration d’un meilleur cadre de concertation pour un dialogue permanent et franc.
La préoccupation du gouvernement du Dr Boni Yayi de renouer avec un réel dialogue social tient des échecs successifs subits par les récentes négociations avec les syndicats, dont l’aboutissement a été difficile. Les désaccords entre les parties sur les points de revendications exprimés çà et là étaient si profonds qu’on avait craint le pire pour le climat social dans le pays. On se rappelle encore des mouvements de grèves qui avaient, il y a peu, pris d’assaut de sensibles secteurs d’activités du pays, notamment la santé avec les multiples conséquences qu’ils ont engendrées. Si aujourd’hui, une accalmie apparente se note, rien ne dit qu’elle fera long feu, les revendications n’étant pas encore satisfaites de manière concrète. Le gouvernement n’a fait que de promesses dont la tenue est vivement attendue par les syndicats en grève qui insistent sur les échéances fixées. Les revendications statures et indemnitaires sont les plus exhibées à un gouvernement qui affiche son impuissance à les régler dans leur intégralité. Le plus difficile ici est que les concessions se font rares sur ces questions, car chaque partie tire souvent largement le drap de son côté. Moins qu’une semaine de plus, les nouvelles assises qui regroupent employeurs et employés, syndicats et gouvernants devraient donc permettre réellement d’établir un véritable cadre de dialogue social dans le pays.
Christian Tchanou
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