Le ministre Soglo doit sanctionner la mauvaise organisation
La grande soirée de l’élection Miss Bénin 2008 s’est déroulée samedi dernier en l’absence du ministre de la Culture, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Galiou Soglo. Et pour cause !
Selon les organisateurs eux-mêmes, le ministre a répondu à l’invitation en faisant le déplacement du palais des congrès. Mais jusqu’à plus d’une heure après son arrivée, la soirée n’a pas commencé a-t-on appris et les organisateurs n’ont pas daigné lui en fournir la moindre explication, commente un témoin. Alors, le ministre a finalement décidé de retourner à son domicile. Cette attitude des organisateurs de la soirée, qui, selon certains observateurs n’est ni plus ni moins qu’un manquement à l’autorité ne devrait pas rester impunie. Et beaucoup de personnes intéressées par cette célébration de la beauté béninoise disent compter sur le nouveau ministre de la Culture pour qu’il opère avant la prochaine édition, les réformes nécessaires afin de rétablir le prestige précédemment reconnu et conféré à l’élection des Miss béninoises. Car, cette prestigieuse activité culturelle et touristique, après sa descente dans les fosses de la dépravation et de la corruption peine depuis quelques années à retrouver ses marques au point que certains proposent même qu’elle soit substituée par une façon de célébrer la beauté et l’excellence de la femme béninoise. Au titre de l’édition 2008 par exemple, en dehors des imperfections qui ont entaché l’organisation, il y a que dans les rues de Cotonou, le verdict du jury est sérieusement contesté.
Ludovic D. Guédénon