Universités publiques

Le ministre Abiola Le ministre Abiola doit rester ferme
Au lendemain de sa prise de fonction le nouveau ministre François Abiola à l’issue d’une rencontre qu’il a  tenue avec les syndicats des étudiants a pris certaines mesures visant à lutter contre les faux frais dans les universités du Bénin.

Seulement, cette initiative malgré qu’elle soit salutaire risque de connaître le même sort que celles de ses prédécesseurs qui ont voulu lutter contre la corruption.
Ainsi le vendredi dernier lors d’une rencontre  d’information avec les responsables des syndicats des  étudiants le ministre a posé les premiers actes de ses ambitions. En effet’ lors de la réunion, les responsables des syndicats des étudiants  ont estimé  qu’il y a des préalables à régler avant toute reprise des activités académiques.  Ils ont saisi cette occasion pour  dénoncer certains doyens de départements et de facultés  et autres autorités rectorales qui auraient institué des faux frais auxquels sont assujettis  les étudiants avant de suivre les cours ou avant de composer aux examens de fin d’année.
Très courroucé dans un contexte de gratuité des inscriptions, le ministre a réclamé des explications de la part des autorités concernées. De même ceux-ci ont décrié la manière dont leurs revendications sont gérées par l’ancien ministre et souhaitent que le nouveau ministre initie de temps en temps  de pareilles rencontres afin de mieux s’imprégner des réalités du terrain.
Attendons la suite que donneront les doyens et autorités rectorales mises en cause aux demandes d’explications à eux adressées.
On verra bientôt, des universitaires contestataires de cette décision déterrer d’autres revendications qu’ils essayeront de justifier vaille que vaille en vue de rendre impopulaire le nouveau ministre afin qu’il abandonne son combat pour leur coller la paix et leur laisser libre cour dans la poursuite du rançonnement des faux frais.  
Le ministre s’il est sincère dans son combat doit être déterminé et s’employer à affronter cette fausse adversité. La lutte contre les faux frais dans nos universités nécessite une conviction et une grande détermination à travailler pour le bonheur de tous.

Marius Kpoguè

 

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