Arrestation des responsables de l’Unseb

La Cstb exige leur libération immédiate
La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) exige la libération immédiate de Makponse Landry et de tout autre étudiant arrêté le mardi dernier ainsi que le déguerpissement immédiat des forces de répression du campus d’Abomey-calavi.

La Cstb exige la libération immédiate de Makponsè Landry et de tout autre étudiant arrêté ainsi que le déguerpissement immédiat des forces de répression du campus. Elle  réclame aussi que les commanditaires des violations des franchises universitaires soient jugés,  afin que cessent les assauts répétés et inadmissibles contre la quiétude dans ce haut lieu du savoir. Elle réitère  par ailleurs,  son exigence de bannissement immédiat de Fulbert Gero Amoussouga,  des universités du Bénin crimes. 
Mardi dernier en effet,  le campus d’Abomey-calavi a été de nouveau assiégé par les forces de répression  des agents Crs, gendarmes, et même par les bérets rouges, mitraillettes et  Akm aux poings, prêts à faire feu sur les étudiants. Des grenades  ont encore crépité sur le campus comme aux pires moments de Prpb. Avec à la clé, des arrestations d’étudiants, dont celle du Vice-président de l’Unseb, Makponsè Landry. Informée des événements, comme  ceux survenus le 24 Novembre dernier, une délégation de la Cstb s’est portée sur les lieux de détention provisoire à Calavi et s’est rendue compte qu’effectivement,  Makponsè Landry ainsi qu’un autre étudiant se trouvaient, l’un au commissariat avec interdiction de visite, l’autre à la brigade de gendarmerie de Calavi.

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Le 24 Novembre 2008, indignée par la barbarie perpétrée ayant consisté  à tirer à balles réelles sur les étudiants occasionnant de nombreux blessés graves, la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin ( Cstb) avait déjà condamné fermement « le commanditaire Fulbert Géro Amoussouga,  Doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion ( Faseg), exigeant sa démission pure et simple. Elle a, par la même occasion, interpellé le Chef de l’Etat dont il est le conseiller à  le relever immédiatement de ses fonctions. Ces exigences ont été réitérées et ponctuées par la marche commune des Centrales Syndicales le 04 Décembre 2008. La Cstb, au vu des événements en cours depuis le 24 novembre a  estimé qu’il s’agit « d’un véritable complot du gouvernement de Yayi Boni contre les travailleurs et le peuple dans leurs droits à la jouissance des libertés élémentaires. En effet, face aux cris des travailleurs, des parents d’élèves, des étudiants eux-mêmes, de mettre fin à une mesure du reste illégale d’un doyen et de bannir celui-ci des universités pour comportement criminel, anti-éthique, le gouvernement non seulement cotinue de faire la sourde oreille »

« Envoyer encore aujourd’hui des militaires armés sur ce campus universitaire après les protestations de tous les enseignants du supérieur toutes tendances confondues! Procéder encore à des arrestations d’étudiants manifestant pacifiquement dans leur domaine universitaire pendant qu’on laisse libres, Gé et son garde  du corps, qui ont ouvertement attenté à la vie des étudiants libres,  constitue une violation des libertés et des franchises universitaires », selon la Cstb .

Marius Kpoguè.

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