Démolition des maisons à Abomey-calavi

Une casse brutale!!!
Un citoyen victime crie à l’injustice (Et exige des dédommagements immédiats)
Mercredi dans l'après-midi, une équipe constituée des agents  de la mairie d'Abomey-calavi et ceux  de l'entreprise " Rcc "  impliquée dans la construction de  la nouvelle autoroute, est allée démolir  entièrement une maison située dans  le quartier  Aganmandin Gbodjo. Selon  les raisons évoquées, ladite maison se situerait sur l'emprise  d'une place publique destinée à accueillir  un collecteur  d'eau, dans le cadre des travaux de construction de  l'autoroute. Mais  le propriétaire, Mr Zannou K. Paul,  se dit  surpris par cette décision   de démolition, intervenue " brusquement " et dont il  n'aurait été guère informé. " Ce qui s'est passé est vraiment injuste, car ils sont venus tout casser, sans nous avertir au préalable, en chassant  mes  parents qui s'y trouvent et en jetant leurs bagages dehors avec une  rare brutalité "  s'insurge Mr Zannou. Il précise aussi, qu'il ne lui a pas  été même fait  cas d'un quelconque dédommagement à la suite de cette casse. A le croire également, il y a environ  7 ans  qu'il avait fourni tous les dossiers en vue du recasement de sa parcelle, sans n'avoir été jamais satisfait jusqu'à ce mercredi matin, où une équipe  de géomètres et autres techniciens commis  toujours  par la mairie de Calavi,  serait venue poser des bornes. Mais  c'était ignorer que quelques heures plus tard, c'est-à-dire vers 15 heures,  une autre action contraire  l'attendait. " Je demande  vivement à être dédommagé " exige, en tout cas, Mr Zannou qui évalue  sa parcelle  et  les bâtiments  détruits   à plus de 40 millions de Fcfa.

Si le Chef d'Arrondissement d'Abomey-calavi, Mr Kuassi Gérard  approché, avoue ne pas être informé  de cette opération, et s'en indigne quelque peu, des sources proches de  la Direction des services techniques  de    cette  commune  affirment que  Mr Zannou Paul et bien d'autres propriétaires  concernés,  auraient  été bel et bien avertis, à travers plusieurs  séances  d'informations et des correspondances à eux  régulièrement adressées par l'autorité communale.    Reste que  cette stratégie  qui consiste à poser des bornes sur une parcelle habitée en vue de son recasement,  pour la  détruire le même jour, laisse interrogateur. D'où la nécessité pour la mairie  de clarifier  ce dossier et surtout de réparer  l'injustice causée, si éventuellement, elle est effective.

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C.T.

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