Deux ans du parti Restaurer l’espoir

/food/azanai.jpg » hspace= »6″ alt= »Candide Azannaï » title= »Candide Azannaï »  » /> Azannaï dénonce le braquage politique de Bohicon
A l’occasion des deux ans du parti Restaurer l’espoir (Re), son président l’honorable Candide Azannaï ainsi que ses militants, se sont retrouvés  pour échanger sur le thème : « Nécessité de sauver le changement pour empêcher une remise en cause du développement ».
C’était hier au siège  de son parti à Houéyiho.

Entouré pour la circonstance par certaines personnalités de la scène politique béninoise, à savoir, Amos Elègbè, Idriss Ibrahim, n’a pas, comme à son habitude fait la langue de bois. La première est comme on peut bien s’en douter, la coalition des G et F qui s’est réunie à Bohicon les 28 et 29 novembre dernier. Pour l’ancien député, qui se réclame de la majorité présidentielle, les acteurs de cette rencontre de Bohicon ont purement et simplement opéré un braquage politique qui menace le développement du Bénin. Il trouve à ce comportement des G et F quatre raisons fondamentales : la nostalgie des facilités sous l’ancien régime, la persistance des haines issues du triomphe du changement en 2006, la marche résolue du changement et les conditions dans lesquelles les accords du second tour ont été négociés. Ces raisons sont renforcées selon le conférencier par la menace que constitue le changement pour les intérêts partisans et illicites. Il réfute en bloc les arguments selon lesquelles les erreurs du régime actuel ont quelques possibilités de détruire les fondements du système démocratique et les acquis de la conférence nationale de février 1990. Il reconnaît par contre qu’autour du changement, il existe certaines erreurs de forme, de méthode qui ne sont cependant pas suffisantes pour que ceux qu’il appelle prédateurs d’hier se radicalisent et décident de changer le cours des choses telles que c’est actuellement. Autrement, Candide Azannaï trouve que rien de sérieux ne peut découler de la rencontre d’une union entre les bourreaux du développement des années 90 et 96 et leur victime de l’époque.

La désignation à la Haute cour de justice : à revoir
Pour l’ancien renaissant, membre jadis influent du parti de Rosine Soglo,  la désignation des six membres de la Haute cour de justice telle que faite vendredi dernier à l’Assemblée nationale, est inadmissible. Pour lui, cela ne reflète aucunement la configuration des différentes composantes de l’Assemblée nationale. Il s’attend donc à voir la Cour Constitutionnelle présidée par Me Robert Dossou dire le droit afin que justice soit faite.

Il est par ailleurs revenu sur l’unicité ou la pluralité qui doit caractériser la mouvance présidentielle. Le président du parti Restaurer l’espoir déclare être partisan d’une mouvance plurielle mais unie dans les actions à mener pour faire triompher le changement.

Par ailleurs, il faut signaler que pour marquer ce deuxième anniversaire, les militants du Re sont venus également du septentrion et de tous les autres coins du Bénin pour se réjouir aux côtés de leur président.

Benoît Mètonou

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