Fin du séminaire international sur les commissions électorales

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Des recommandations pour des élections libres et transparentes en Afrique

Du 18 au 20 décembre dernier, s’est tenu au Centre international de conférence de Cotonou, un séminaire international sur le thème : « les structures électorales en Afrique : évolutions comparatives et perspectives ». Au terme des travaux, les participants ont dégagé des pistes de réflexions sur des mécanismes devant aboutir à des élections fiables, libres et transparentes.

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Organisé sous la houlette du gouvernement béninois et l’Organisation internationale de la francophonie, le séminaire sur les structures électorales s’est achevé sur des notes d’espoir. En ce sens que des propositions concrètes et judicieuses ont été faites pour que ces structures qui gèrent les élections depuis plus d’une quinzaine d’années, soient renforcées et mieux outillées. Ce faisant, les élection en Afrique souffriront moins de contestations et corollaires. Comme mesures à prendre, les séminaristes  ont recommandé que le rôle de chacune des institutions intervenant dans l’organisation des élections  soit bien précisé et distinct, afin que certains conflits d’attribution et amalgames soient évités. La quarantaine de participants au séminaire de Cotonou, ont également souhaité que les commissions électorales soient érigées au rang d’institutions et qu’il leur soit attribué une autonomie financière franche. Un accent particulier a été mis sur leur indépendance vis-à-vis de l’Etat et de tout groupe de pression. Les différents acteurs conviés aux assises de Cotonou n’ont pas manqué de souligner l’impérieuse nécessité d’informatiser les listes électorales par la biométrisation. Ils ont par ailleurs émis le vœu de voir l’Oif organiser d’autres rencontres dans les prochains mois tant au niveau national qu’international sur les sujets tels que le contentieux électoral, l’organisation et le fonctionnement des institutions électorales. Intervenant au nom du président de la République, le ministre de la justice, Victor Topanou, a pris l’engagement que le gouvernement béninois mettra en œuvre les recommandations issues dudit séminaire à travers le biais des structures qui ont actuellement la mission d’étudier les textes relatifs aux élections.

Des participants admis dans l’ordre national du Bénin
En appendice  du séminaire de Cotonou, plusieurs personnalités ayant pris part aux travaux, ont reçu la reconnaissance du peuple béninois. Ainsi, M. Alassane Tigri est élevé à la dignité de Grand Officier de l’ordre national. Suivront Mme Christine Dessouches admise au rang de Commandeur de l’ordre national,pendant que les sieurs Albert Bourgi, Jean Dubois, Siaka Sangaré, Babacar M’Baye ont été promus au grade de Chevalier de l’ordre national.

Benoît Mètonou

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