Mathias Gbèdan tombe dans son propre piège :
Quelle place pour le maire transhumant de la commune de Sèmè-Podji, Mathias Gbèdan, au sein des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ? Très courtisé avant les élections d’Aholouyèmè, il se révèle actuellement qu’il est devenu presque indésirable dans la mouvance.
Les dernières déclarations de Olga da Silva le démontrent aisément. « Gbédan nous a juste rejoints », a-t-elle fait savoir. Ce faisant, elle a brisé les rêves dudit maire qui pensait trahir le Parti du renouveau démocratique (Prd) pour rempiler. La victoire des cauris, dimanche dernier à Aholouyèmè, l’a mis totalement en déroute, car les partisans du pouvoir en place n’ont plus besoin de lui pour conquérir la mairie de Sèmè-Podji. Les Fcbe et leurs alliés ont 14 conseillers sur 25 au conseil communal de la localité, brisant ainsi le rêve du transhumant.
La seule chose dont il peut bénéficier est la protection de sa gestion calamiteuse des ressources de Sèmè-Podji par les Yayistes. Si les cauris qui criaient au scandale, tombaient dans ce piège, ils auraient trompé les populations pendant la campagne électorale. D’ailleurs, les uns et les autres réclament des sanctions contre lui. C’est pourquoi, les Fcbe ont réussi à damer au Prd, parce qu’il y a eu un vote sanction contre Gbèdan. Il faut punir tous ceux qui ont contribué aux malversations dans cette commune.
Au regard de tout ce qui précède, l’avenir politique de l’actuel maire de la localité est hypothéqué. Il est rejeté au Prd, d’une part, et il est indésirable, d’autre part, à la mouvance où il croit se réfugier. Dans le même temps, il a encore les populations à dos. Il risque de reprendre tout à zéro.
Jules Yaovi Maoussi