Le maire Michel Bahou s’oppose à l’installation du conseiller Fcbe Vincent Lantonhédjra
La Cour suprême a vidé depuis quelques semaines le contentieux électoral au niveau d’un arrondissement de la commune d’Akpro-Missérété ; celui de Vakon où a été élu l’actuel maire Michel Bahou.
Dans l’arrêt rendu par la Cour suprême, le siège d’un conseiller Prd nommé Raymond Zannou a été invalidé au profit de celui d’un conseiller Fcbe. Ce dernier a pour nom Vincent Lantonhédjra. Mais depuis qu’il bénéficie de ce siège, il n’a jamais été invité par l’actuel maire d’Akpro-Missérété Michel Bahou pour siéger en tant que conseiller communal élu. Cependant, de sources proches de la municipalité, le maire a déjà reçu la notification de la Cour suprême et celle du préfet des départements de l’Ouémé et du plateau afin que le siège attribué au conseiller Fcbe lui soit notifié.
A en croire des sources proches de la préfecture de Porto-Novo, cette notification est partie depuis plusieurs semaines. Contre toute attente, le conseiller Fcbe dont le siège a été rétabli n’a jamais été invité à siéger au conseil communal d’Akpro-Missérété. Deux sessions extraordinaires sont même déjà convoquées sans que ce dernier ne soit appelé. Mais on annonce du côté de la mairie que le conseiller Fcbe pourrait être installé lors de la prochaine session du conseil communal. On se demande à cet effet les vraies raisons de ce blocage volontaire du maire d’Akpro-Missérété.
Pour certains ce serait un désaveu pour l’actuel locataire de la mairie d’Akpro-Missérété de se voir battre dans son fief par un militant Fcbe. Puisque, pendant toute la campagne électorale et même depuis toujours, aucune autre formation politique autre que le Prd n’a jamais défié le maire Michel Bahou dans son propre fief. L’autre raison est que des démarches seraient en train d’être menées afin que des preuves contraires soient apportées aux juges de la Cour suprême pour que le siège du conseiller Prd déchu soit rétabli. Toutefois, des pressions seraient menées et même une correspondance aurait été déjà adressée au préfet avec ampliation à la Cour suprême et au ministre de la décentralisation afin que l’injustice soit rétablie.
I. K.