Création des forces agissantes du changement

Encore du soutien pour Boni Yayi
« …pour éviter qu’à la faveur de la malhonnêteté et de la mauvaise foi ambiante, une amnésie collective ne s’empare de notre pour lui faire oublier ses vrais problèmes et les réels enjeux de développement, les partis politiques signataires de la présente déclaration, …

soucieux du développement ascendant de notre pays, ont décidé de prendre l’initiative d’une alliance des forces politiques désireuses d’intensifier l’animation de la vie politique nationale, dans le sens du renforcement et de la dynamisation du changement au service d’un renouveau économique et social nécessaire pour la construction d’un Bénin émergent », ont déclaré, samedi dernier au centre internationale de conférences de Cotonou, les ténors de l’alliance « Forces agissantes pour le changement ». Il  s’agit de Timothée Adanlin de l’Udfp, Idrissou Ibrahima du Rund, Ali Houdou du Psd-Baanitè, Martin Azonhiho de l’Upt, Lionel Agbo du Cad et Jeanne Fourn du Ncp-Abeilles.

L’objectif de cette nouvelle coalition est de défendre par tous les moyens les actions du gouvernement et de répondre aux attaques de ses adversaires. Les Fac ont dressé un bilan positif du régime en place qui, selon leurs déclarations, met résolument le Bénin sur la voie du développement. « Entre 2006 et aujourd’hui, les réalisations du régime du changement sont visibles et font déjà la fierté de Cotonou, autorisant le Bénin tout entier à espérer », ont-ils fait savoir.

En effet, ils ont cité la gratuité des enseignements maternel et primaire, la gratuité de l’inscription dans les universités publiques pour les non boursiers, la revalorisation de la fonction enseignante, la réforme du système éducatif béninois dans son ensemble. Ensuite, ils ont souligné les prouesses du chef de l’Etat au plan économique par la mise en valeur des énormes potentialités des terres et surtout des richesses des vallées. Toutefois, les Fac ont reconnu qu’il y a des difficultés sur la route du développement. Ils indiquent qu’elles ne doivent pas être une raison pour vilipender le gouvernement.

Des lieutenants de Kérékou au chevet de Yayi
Timothée Adanlin, Martin Azonhiho, Ali Houdou, Idrissou Ibrahima, Jeanne Fourn, à l’exception de Lionel Agbo, sont tous de vieux briscards de la politique nationale ayant fait leur preuve en grande partie sous le président Mathieu Kérékou pendant la période révolutionnaire. Ceux-là que l’on croyait politiquement finis, refont surface par la création des Fac.

Leur résurrection intervient à un moment où le chef de l’Etat rencontre les pires difficultés politiques dans la gestion des affaires publiques. Ils ont ainsi réussi à se métamorphoser au bon moment, pour espérer vendre leur expertise certainement démodé à un homme en quête de soutien politique. A voir leurs expériences, il n’est pas exagéré d’affirmer qu’ils sont de véritables animaux politiques maîtrisant bien plusieurs rouages de leur domaine.

Pour preuve, la cohérence de leurs discours en dit long. Mais, les réalités ont changé. Que peuvent apporter à Boni Yayi, ces derniers ? Au plan électoral, pas grand’ chose. Stratégiquement, ils peuvent donner des orientations au pouvoir en place pour régler les questions politiques à cause de leurs expériences. C’est dire que le chef de l’Etat joue le tout pour le tout pour 2011. Tout le monde est le bienvenu pour la cause.

J.Y.M

Laisser un commentaire