Fermeture des carrières de sable

/food/noudegbessi.jpg » hspace= »6″ alt= »F. Noudégbessi » title= »F. Noudégbessi »  » /> Encore une fausse alerte de François Noudégbessi
« Au plus à la fin de ce mois de janvier, les carrières de sable marin doivent être fermées ». C’est ce qu’a dit, lors d’un entretien télévisé accordé aux journalistes de l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (Ortb), le ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et de la lutte contre l’érosion côtière, François Noudégbessi.
Certains croyaient cette fois-ci à la mise en œuvre de l’arrêt interministériel portant interdiction de l’exploitation des carrières de sable signé depuis le 22 octobre 2008. Pour d’autres, c’est encore une fausse alerte. Ils fondent leur raisonnement sur les nombreux délais non respectés par le gouvernement dans le cadre de l’arrêt de cette activité. Les faits leur ont donné raison. Fin du mois de janvier jusqu’au début de février, il n’y a aucun signe du réveil du ministre en charge principalement de la question. Noudégbessi a-t-il oublié qu’il a encore donné un délai ? Amusait-il la galerie ? A-t-il fait l’objet des pressions de la mafia qui gère ces ressources naturelles surtout à Sèmè-Podji ?

A analyser de près la situation, le ministre doit être pris en tenailles par les hommes de l’ombre qui sont dans le sable marin depuis plusieurs années. Il y a en assez qui militent dans les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). C’est certainement avec les ressources générées par les carrières qu’ils mènent leurs activités pour le compte du pouvoir en place. Les courants politiques se battent pour être aux affaires, afin d’accaparer les revenus de cette sale besogne.

La conquête de la mairie de Sèmè-Podji par les Fcbe serait un handicap pour le ministre de l’Urbanisme. De quoi vivront le maire et ses complices ?
Le gouvernement est en train de montrer son incapacité à trancher définitivement la question à cause des considérations politiques. Mais, il serait bon pour les autorités de ne plus tromper les populations par des décisions inapplicables.

Jules Yaovi Maoussi

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