Festival de cinéma africain

La pièce théâtrale «Kondo le requin» au Fespaco 2009
Entre autres sujets, l’homme de scène, Tola Koukoui a expliqué hier les raisons de la sélection de la pièce «Le Kondo le requin» à la 21ème édition du Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (Fespaco).
C’était à travers une conférence de presse qu’il a animée au Centre culturel français de Cotonou. Texte de Jean Pliya représenté par la troupe «Théâtre Kaïdara» sous la direction de Tola Koukoui, la pièce «Kondo le requin» est en effet prévue pour être représentée le 02 mars prochain dans la capitale burkinabé à l’occasion de l’édition 2009 du Fespaco. Mais quand on sait que  ce grand rendez-vous africain est réservé au septième art, il y a de quoi s’interroger à propos de la participation d’une troupe de théâtre pour y présenter l’une de ses créations théâtrales.

Les raisons sont de deux ordres d’après les explications du conférencier. La représentation de «Kondo le requin» au 40ème anniversaire du Fespaco est au prime abord relative au thème de cette année. «Cinéma africain: Tourisme et Patrimoines culturels». Il s’agit d’un thème autour duquel tourne «Kondo le requin», à en croire le metteur en scène. Elle est en suite liée à un concept selon lequel le théâtre, le cinéma et la télévision sont complémentaires.

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C’est une idée développée par Tola Koukoui. A lui croire, il en a fait l’expérience en 2005 et est arrivé à convaincre les organisateurs de la présente édition du Fespaco. C’est dans ce sens qu’il est prévu que la pièce sera simultanément projetée lors de sa représentation le 02 mars prochain. Ainsi, au même moment où certains seront entrain de la vivre sur scène à la maison du peuple de Ouagadougou, d’autres pourront la découvrir en projection cinématographique.

Et ceci grâce à la télévision burkinabé. Ce sera selon le metteur en scène, une projection de l’image culturelle du Bénin à l’extérieur. Car, déclare t-il, «Théâtre Kaïdara» au Fespaco, c’est la vitrine culturelle du Bénin à l’extérieur. Il importe donc qu’elle soit accompagnée. Aux dires du directeur de la troupe, rien n’est encore fait pour assurer de bonnes conditions de voyage et de séjour au groupe au Burkina Faso. Le déplacement de l’équipe avec tous ses matériels de décor nécessite en effet beaucoup de moyens financiers.

Il ne s’agit pas d’une aide mais d’une obligation, selon le numéro un de la troupe. Mais l’on ne note pas au Bénin, une implication effective des autorités dans le soutient, financier en particulier aux «véhicules de la culture béninoise» que sont le théâtre, le cinéma, la danse, l’art plastique…, selon Tola Koukoui. Ce qui lui fait dire que «le théâtre béninois n’a pas de chez nous».  Autrement dit, le Bénin ne dispose pas d’infrastructures pour ses acteurs, outre celles construites par d’autres pays sur le territoire national.

Blaise Ahouansè

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