L’Ird vole au secours des femmes enceintes
Cotonou et Grand-Popo ont accueilli du 03 au 06 février dernier, le meeting annuel du projet Stoppam (Stratégie pour prévenir le paludisme associé à la grossesse).
Financé par l’Union européenne, dans le cadre du septième programme Cadre de recherche et de développement, ce projet associe 07 partenaires du nord au sud, sous la coordination de l’Institut de recherche pour le développement (Ird). Il vise à évaluer l’effet des caractéristiques de l’infection palustre durant la grossesse sur le résultat, ainsi que sur les réponses immunologiques de la mère et de l’enfant, afin de mettre en place un vaccin antipaludéen chez la femme enceinte. Une conférence de presse a été même donnée par l’Ird, ce début de weed end à Cotonou, pour donner plus de clarifications.
Selon leurs explications, en Afrique, 30 millions de femmes sont exposées au paludisme durant la grossesse en Afrique. Les conséquences de cette maladie gestationnelle sur la santé de la mère et de l’enfant sont graves dans les régions où elle se transmet toute l’année. En effet à en croire l’Ird, il est l’une des causes de faible poids de naissance, principal facteur de risque de mortalité pendant la première année de vie, et l’une des causes majeures d’anémie sévère chez la femme enceinte. Créé en 1944, l’Institut de recherche pour le développement est un établissement public français à caractère scientifique et technologique présidé par Jean François Girard et dirigé par Michel laurent.
Présent dans l’ensemble de la zone intertropicale, en Afrique, En Asie, dans l’Océan indien, en Amérique latine et dans le Pacifique, l’Ird conduit des recherches en particulier dont l’objectif est de contribuer au développement des pays du Sud. Il remplit également des missions de valorisation, d’expertise et de formation. Enfin, l’Ird a pour mission de mobiliser les universités et les grands organismes de recherche français et européens sur les questions de recherche liées au développement.
Jules Yaovi Maoussi