Uac/Faculté des sciences d’économie et de gestion

/food/uac.jpg » hspace= »6″ alt= »U.A.C. » title= »U.A.C. »  » /> La première série de soutenance de thèse est à son terme
La série de soutenances de thèse de doctorat entamée depuis lundi dernier en sciences d’économie et de gestion s’est effectivement achevée hier par la remise d’attestation aux nouveaux membres du corps doctoral. Avant la cérémonie de remise de diplômes les candidats Emmanuel Hounkou et Judith Glidja ont défendue leurs thèses.
Les deux autres doctorants de la première promotion de docteurs  ayant soutenu au Bénin en sciences de gestion, ont emboîté le pas à leurs prédécesseurs avec la mention très honorable. Hier dans l’amphi pharmacie de la Faculté des sciences de la santé, Emmanuel Hounkou et Judith Glidja ont défendu en public leurs thèses.

Les deux sujets s’énoncent respectivement comme suit «Interactions entre pratiques de gestion, culture nationale et performance des entreprises béninoises» et «La mobilité interorganisationnelle des cadres en Afrique de l’Ouest :cas du Bénin».

Aux dires d’Emmanuel Hounkou, pour une économie performante, il faut des entreprises performantes qui puissent utiliser les pratiques de gestion occidentales en relation avec les réalités nationales. Il est donc clair que son travail interpelle les dirigeants des entreprises.

A l’en croire, cette thèse conclut à l’existence de spécificités africaines de gestion qui seraient reliées à de meilleures performances. Elle propose un modèle théorique pour les identifier. Emmanuel Hounkou a intégré le corps doctoral de l’université d’Abomey Calavi et de Liège, suite au verdict du jury présidé par Annie Cornet, professeur à l’université de liège. Un jury qui a apprécié le fond et la forme du travail défendu.

Quant à Judith Glidja, dernière sur la liste des doctorants, l’objectif de ses recherches se résume en l’identification des facteurs explicatifs de la mobilité des cadres. Au début de son travail, Judith Glidja a détecté les raisons qui poussent les cadres à abandonner une entreprise pour une autre en Afrique de l’Ouest.

En s’appuyant sur les travaux précédemment effectués sur la question, elle démontre que cette situation s’explique par le passage du contrat psychologique relationnel au transactionnel. Cela est dû à un marché de l’emploi favorable et une culture nationale individualiste.

Les recherches du docteur lui ont révélé que la mobilité des cadres est dûe à des dispositifs de gestion mis en place dans leurs organisations et dans une moindre mesure de la recherche de compétences complémentaires, de meilleurs salaires et des pratiques occultes.

Toutefois Judith Glidja a mentionné quelques limites que présente son travail; entre autres les problèmes d’échantillonnage et des données d’analyse secondaires sur la culture. Le jury était dirigé par le professeur Jean Nizet de la Belgique. A l’instar de Karim Sylla, Emmanuel Hounkou et Judith Glidja ont obtenu un double diplôme.

La cérémonie de remise d’attestation aux récipiendaires a mis fin à cette série de thèse, qui entre dans le cadre du partenariat entre l’université d’Abomey Calavi du Bénin et l’école de gestion de l’université de Liège en Belgique. Selon le doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion d’Abomey Calavi,  Géro Amoussouga, cet événement est un premier compte rendu de la mission qui leur est assignée.

Il mentionne que dans l’exécution du programme issu de la coopération entre les deux pays, 200 étudiants ont été formés en 10 ans. Parmi ceux-ci, cinq ont été sélectionnés pour la défense d’une thèse, mais quatre ont pu accéder à ce grade.

Nicoleta Akpiti

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