Le président Wade plaide pour la résistance des peuples noirs
Le chef de l’Etat sénégalais a procédé lundi dernier à Dakar au lancement des travaux des Rencontres du Festival mondial des arts nègres (Fesman), troisième édition. Cette cérémonie qui s’est déroulée à l’hôtel Méridien Président a été l’occasion pour Me Abdoulaye Wade de réaffirmer son combat pour la résistance du peuple noir.
«L’heure de l’histoire vraie est arrivée pour que les pays d’Afrique continuent à lutter contre toute domination.» C’est en ces termes que le président de la République du Sénégal, me Abdoulaye Wade, a annoncé les couleurs du colloque sur le Fesman. Une occasion pour faire le point des préparatifs. Pour Me Wade, «le Fesman est l’arme la meilleure pour fortifier la foi en l’unité africaine».
Car, l’Afrique unie sera plus forte pour résister à la domination étrangère, à l’influence des cultures étrangères. Pour ce faire, souligne-t-il, le thème autour duquel il faudra débattre au cours des travaux est: «La problématique de la résistance en Afrique et, Apport du peuple noir à la science et à la technologie».
Le président Wade souligne que la question de la résistance du peuple est une préoccupation de l’heure aujourd’hui. Car, le peuple, depuis les temps anciens a toujours lutté contre son asservissement. Comme figure de proue de cette lutte, il cite, entre autres le roi Béhanzin. Mais cette lutte n’a pas encore porté tous ses fruits parce qu’au sein du peuple noir, il y a des défaitistes, des gens qui sont prêts à tous subir, mettant tout sous le coup du destin.
Mais le président Wade pense que le destin de l’Afrique n’est pas la résignation. Pour illustrer ses propos, il précise que la plupart des inventions dans le monde sont le fait des Noirs, qu’ils soient de la diaspora comme du continent directement. Ce qui prouve que l’Africain n’est pas moins loti intellectuellement. Mieux, son esprit de créativité est plus dynamique et les résultats sont probants.
Ainsi, des sommités ont été conviées à la table pour l’enrichissement des échanges. Par eux, d’éminents professeurs d’université, des chercheurs, des artistes de renommée internationale, des artisans, des journalistes, bref, un parterre bien tamisé de l’intelligentsia africaine. Soit, au total 106 participants au nombre de qui ont peut nommer Elikia Mbokolo, Alioune Traoré, Noureini Tidjani-Serpos, Stanislas Spero Adotévi et bien d’autres.
Fortuné Sossa
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