Assemblée nationale

Tension autour de la démission du député Sabi Dary

La tension est montée d’un cran hier au palais des gouverneurs à Porto-Novo. La mouvance et ses adversaires ne se sont pas fait de cadeau. La démission du député-Fcbe (Forces cauris pour un Bénin émergent), Sabi Dary, en est la cause principale.
Au début de la séance, l’honorable Raphaël Akotègnon du Parti du renouveau démocratique (Prd) a réagi à la lecture des communications. Il a déclaré ne s’y être pas retrouvé, car ses déclarations ne s’y sont pas transcrites fidèlement. Automatiquement, il a été appuyé par son collègue du G13, Rachidi Gbadamassi. Ce dernier a souligné que la lettre de démission du député Sabi Dary n’est pas mentionnée dans le rapport de la communication. C’est de là qu’il a fait des déballages sur ce qu’il appelle «des menaces de mort sur le parlementaire démissionnaire». A cet effet, il a indiqué que la vie de M. Dary est en danger, car sa maison à Kandi est encerclée actuellement par des forces de l’ordre et des individus mal mentionnés. Il a révélé que c’est à cause de cette situation que cet ancien membre de la mouvance a quitté le territoire national pour sauver sa vie. Pour faire la lumière sur cette affaire, le président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago, a donné des instructions au commandant militaire pour qu'il vérifie cette information. Au finish, Selon les investigations de ce dernier présentées par M. Nago, les propos de Rachidi ont été qualifiés de pure affabulations. C’est ainsi que Hélène Aholou Kèkè a déclaré que la disparition du député Sabi Dary est une manipulation des forces anti-cauris pour discréditer le gouvernement du président de la République, Boni Yayi.

Il y a une forte tension dans l’hémicycle autour de cette affaire. Les députés étaient divisés. Pour éviter que la situation empire, le président du groupe parlementaire-Prd, Augustin Ahouanvoébla, a demandé une suspension de 15 heures. Cette demande a été adoptée par l’ensemble des députés. Les débats sont reportés au mardi prochain.

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 Jules Yaovi Maoussi et Ismael Kèko depuis Porto-Novo

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