Les médecins dénoncent le non équipement des centres sélectionnés
Le démarrage de la gratuité de la césarienne prévue pour ce 1er Avril n’a pas pris véritablement La décision a été prise au sommet de l’Etat sans consulter tous les acteurs intervenant en la matière, selon les interventions des différents acteurs.
Le gouvernement, dans sa politique de soulager les femmes enceintes qui accouchent par césarienne, a sélectionné sur le plan national trente et un centres hospitaliers dans lesquels la césarienne peut se faire. Certains centres bien outillés et qui regorgent de potentialités ne seraient pas pris en compte. La gratuité de cette césarienne ne respecte pas toutes les dispositions requises. Les salles d’hospitalisation, les salles d’accouchement, les salles d’urgence ne sont pas construites. Les primes de motivations, les primes de risque et autres ne sont pas allouées aux agents hospitaliers qui ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. Selon Maxime Assogba, secrétaire général du syndicat des travailleurs de l’hôpital de la mère et de l’enfant (homel), leur centre n’aurait pas été sélectionné. Il souligne que les malades sont laissés à leur sort et qu’il y aurait manque de médicaments dans certains centres. Il déplore que toutes les conditions ne soient pas réunies pour sa réussite effective. Le gouvernement, dans sa décision, a décidé de subventionner les centres sélectionnés. D’aucuns affirment plutôt qu’il s’agit juste d’une subvention.
Car, le coût d’une césarienne dépasse largement la cagnotte mise à disposition par l’Etat. Toujours est-il que depuis hier, certaines femmes peuvent bénéficier, à défaut d’une remise totale des frais de la césarienne, d’une sbvention.
Brice Dossou-Gouin (stag)