Vivement un débat contradictoire entre Elias et Baba-Moussa
L’ancien directeur général de la société nationale des eaux du Bénin (Soneb) était hier l’invité de l’émission « Zone franche » de la télévision Canal 3. Les débats se sont surtout focalisés sur sa gestion de la Soneb, son limogeage et les faits de malversations qui lui sont imputés par la commission d’enquête diligentée par l’Inspection générale d’Etat (Ige) et entérinée par le Conseil des ministres.
En son temps, Jean-Baptiste Elias, président des organisations de lutte contre la corruption (Olc) avait enfourché la trompette pour montrer et démontrer que l’ancien patron de la Soneb avait des comptes à rendre à la justice béninoise. Alors que les journalistes animateurs de l’émission rappelaient ces faits, M. Alassane Babamoussa s’était dit prêt à en débattre avec le porte-parole du Fonac. Ce dernier ne s’est pas fait prier deux fois et s’est porté séance tenante dans les locaux de Canal 3. Mais, c’est pour se voir confronté au refus de celui-là même qui s’était dit prêt à le confondre. Une attitude qui contraste avec la volonté de quelqu’un qui détient la vérité. De cette façon, les téléspectateurs sont les premiers lésés de leur droit à l’information. Les milliers de Béninois qui étaient accrochés à leur poste téléviseur espérant que la vérité allait jaillir de la confrontation des deux hommes se sont vus brimés. Vivement que ce tort causé aux Béninois soit réparé à travers un débat contradictoire quand bien même, il n’est pas coercitif.
Benoît Mètonou