Après Paris

/food/amoussou1.jpg » hspace= »6″ alt= »B. Amoussou » title= »B. Amoussou »  » />Bruno Amoussou lance demain son livre à Cotonou

La salle bleue du palais des congrès de Cotonou  servira de cadre demain au lancement du livre « l’Afrique est mon Combat » de Bruno Amoussou. L’occasion pour l’auteur de dévoiler à ses compatriotes, ce qui a constitué son combat pour le Bénin et l’Afrique pendant toute sa vie.

S’il faut s’en tenir aux échos qui ont couru après le lancement de ce même livre le 4 avril dernier à Paris, on peut d’ores et déjà, oser avancer que « Mon combat pour l’Afrique est un chef d’œuvre. Le lancement qui sera fait ce samedi devant ce que le Bénin compte d’intellectuels et de sommités, et, on l’imagine, le corps diplomatique accrédité au Bénin, parents et amis, permettra sûrement  à chacun de s’en convaincre. Dans ce livre de 200 pages, Bruno Amousou a revisité le passé. Il plonge les plus jeunes dans l’ambiance pré et post indépendance pendant qu’il met ses contemporains encore vivants, devant un miroir. En attendant samedi, voici un extrait de « Mon combat pour l’Afrique ». il s’agit d’un passage qui parle de comment l’ambassadeur de France de l’époque a sauvé le Général Christophe Soglo alors qu’il venait d’être renversé par les jeunes militaires en 1967.

« … Je saurai, plus tard, qu’il s’était rendu chez l’ambassadeur des Etats-Unis qui louait l’autre moitié de la résidence du président déchu. Là, se saisissant des haltères dans la salle de bains, il les lança contre la paroi de séparation, élargit l’orifice ainsi formé « sous l’œil inquiet, écrit-il, de mon collègue, et vis qu’il débouchait dans la garde-robe de Mme Soglo. Le temps de jouer au passe-muraille et de convaincre le président et sa femme que le salut était à ce prix, ces deux hauts personnages se trouvèrent dans l’ambassade des Etats-Unis, puis dans ma voiture qui stationnait dans la cour intérieure. Mon inséparable colonel avait pris quelques couvertures militaires pour dissimuler les fugitifs. Je laissai le soin à ce bon Clinton Knox de faire reboucher rapidement l’orifice et conduisis mes prises à l’ambassade de France».

Benoît Mètonou

Laisser un commentaire