Un embouteillage monstrueux tous les soirs
Entre le carrefour Akossombo et celui de Godomey, motocyclistes, automobilistes et autres usagers affrontent depuis quelques semaines, un embouteillage monstrueux et ne cachent plus leur indignation. Un vrai calvaire qui ne semble émouvoir personne du coté des autorités municipales et celles en charge du transport dans le pays.
A peine, sonne l’heure de sortie du bureau, le soir, et la voie qui mène du carrefour Akossombo au carrefour de Godomey devient la nouvelle corvée de la journée pour tous les usagers qui l’empruntent. Automobilistes, motocyclistes et même des piétons s’agglutinent en nombre écrasable sur cette voie, à tel point que toute circulation devient difficile. Les regards sont souvent très amers, et le cœur gros de colère pour ceux qui sont pressés de rejoindre leur destination. Mais ils n’ont pas d’autre choix que de subir cet embouteillage qui se durcit à certains points de jonction de l’axe. Ça râle partout sur la voie, certains n’hésitent même pas à échanger de violentes injures pour de simples fautes.
En décidant d’interpeller le gouvernement sur le sujet, les députés signataires de la question orale y afférente, ont vu juste et donnent ainsi l’impression qu’ils se préoccupent du mieux-être des populations malgré les critiques dont on les assaille. Car, ce qui se passe sur cette voie exaspère plus d’un. C’est presqu’un enfer auquel sont soumis les usagers qui s’interrogent, d’une part sur les causes réelles de cette situation, et d’autre part sur les mesures prises par les autorités concernées y mettre un terme.
S’il est vrai que les travaux de construction de l’autoroute Godomey-Abomey-Calavi peuvent en être l’une des causes, il est incompréhensible d’en rajouter, ceux liés à l’échangeur de Godomey, qui sont loin de démarrer, puisqu’à ce niveau, les techniciens chinois et autres ouvriers commis pour le faire, continuent toujours d’installer leur matériel de travail, laissant encore les voies environnantes à la libre circulation des uns et des autres. Il semble donc qu’il se pose ici un problème de régulation de la voie par les agents routiers qui se font de plus en plus rares sur les lieux. La question de déviation, longtemps évoquée en marge des travaux de constructions en cours, semble, par ailleurs, préoccuper de moins en moins les autorités en charge du transport, qui ont pourtant pris des engagements fermes dans ce sens. Elles devraient joindre l’acte à la parole, si tant est qu’elles ont le souci d’amoindrir les peines des populations dans leur circulation, durant toute la durée de la construction de l’autoroute de Calavi et de l’échangeur de Godomey.
Christian Tchanou.