Pour fait de grève Centre de santé de Toffo

Les agents "mesures sociales" sans salaire depuis un mois

(Sit-in de protestation ce jour)
Suite à leur participation aux mouvements de grève déclenchés depuis quelques semaines, les agents de santé recrutés sous les rubriques « mesures sociales » et « fonds communautaires » et exerçant dans la commune de Toffo sont privés de salaire. Une mesure que ces agents qualifient d’arbitraire et qu’ils mettent à l’actif du médecin chef, Emmanuel Agbatchossou.

C’est à travers une pétition que les agents de santé intervenant dans la commune de Toffo fustigent la mesure « anti-sociale » de leur médecin chef, le docteur Emmanuel Agbatchossou. Pour eux, leur chef use de dictature et de mesures rétrogrades pour les empêcher de jouir de leurs droits. Ils estiment qu’il ne devrait sous aucun prétexte, surtout pas celui de fait de grève, les priver de leurs salaires. Leur seul revenu pour subvenir aux besoins de leur famille. Au nombre de quarante et quatre (44), ces agents dont la colère est à son paroxysme, sont décidés à se faire entendre. Ainsi, menacent-ils, « si les salaires ne sont pas payés avant le mercredi 27 mai à 12 h 30, les journées nationales de vaccination seront boycottées ». Déjà, ces agents tiennent un sit-in pour exiger leur salaire.  Joint au téléphone pour vérifier la véracité de nos informations, le médecin chef a reconnu les faits. Il a cependant apporté sa part de vérité. Selon lui, c’est de commun accord avec la directrice départementale de la santé des départements de l’Atlantique et du Littoral, que cette décision a été prise. Car, poursuit-il, en leur qualité d’agents recrutés sous mesures sociales, ils ne devraient pas participer aux grèves. Bien qu’informés, ils auraient persisté.

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C’est donc en réponse à leur entêtement que la sanction leur est appliquée. Mais, des agents affirment par contre, que lors d’une rencontre avec la directrice départementale de la santé, la semaine dernière, celle-ci indique qu’une pareille décision n’aurait pas été prise au Codir auquel, le médecin chef fait allusion. Cette dernière aurait pris l’engagement de faire entendre raison au médecin. Avec les mesures de protestations auxquelles, ces agents veulent avoir recours, ce sera une fois encore les populations qui en récolteront les pots cassés. Vivement donc qu’une solution soit trouvée à cette situation.

Benoît Mètonou  

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