Les explications de Robert Dossou
Le 5e congrès de l’Association des cours constitutionnelles ayant en partage l’usage du français (Accpuf) se tient à Cotonou à partir du mardi prochain. Le président de la Cour constitutionnelle du Bénin, Robert Dossou, a donné une conférence de presse hier à l’hôtel du port à Cotonou pour expliquer les fondements des assises de Cotonou.
« Les juridictions constitutionnelles et les crises ». C’est le thème principal du 5e congrès de l’Association des cours constitutionnelles ayant en partage l’usage du Français qui démarre mardi prochain à Cotonou. Me Robert Dossou, président de la Cour constitutionnelle béninoise, face à la presse ce jeudi, a donné les détails sur ce sommet. Il a indiqué que l’association a pour but de favoriser l’approfondissement de l’Etat de droit par un développement des relations entre les institutions qui, dans les pays ayant en partage l’usage du français, quelles que soient leurs appellations, ont dans leurs attributions, compétence pour régler en dernier ressort avec l’autorité de la chose jugée, les litiges de conformité à la Constitution. Des échanges d’idées et d’expériences entre les membres de l’Association sont prévus. Ils seront accompagnés d’actions de formations et de coopération juridiques et techniques. L’Accpuf s’attache à développer des actions de coopération, répondant à la diversité des besoins de chaque Cour. Ainsi, elle a engagé une réflexion sur la communication des institutions membres. Plusieurs initiatives ont été développées.
Il s’agit d’un programme en matériels téléphoniques et informatiques des Cours, la pleine acquisition des nouvelles technologies de l’information et de la communication et une aide à la publication de plaquettes et de brochures de présentation des cours constitutionnelles par les citoyens. Il y aura beaucoup de discussions sur l’état de la démocratie en Afrique. Les difficultés des juridictions seront débattues. Les représentants des pays comme l’Albanie, la Belgique, la Bulgarie, le Cameroun, le Burkina-Faso, le Burundi, le Cambodge, la Centrafrique, les Comores, la Congo et autres sont attendus à ce congrès de Cotonou.
Jules Yaovi Maoussi
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