Les raisons de l’absence de Hélène Aholou Kèkè
Malgré l’importance du dossier relatif à l’interpellation du chef de l’Etat sur l’affaire gestion de la Sonapra, la présidence de la commission des lois et des échanges de l’Assemblée nationale Hélène Aholou Kèkè ainsi que son vice-président Zachari Yolou ne sont pas arrivés au parlement.
Nul n’ignore les raisons pour lesquelles ils se sont ainsi comportés hier au palais des gouvernements au moment où des membres du gouvernement ont tôt fait de se présenter à la plénière. Selon certaines indiscrétions proches de l’institution parlementaire, l’absence des présidents de cette commission des lois aurait été organisée exprès afin d’éviter que ce dossier ne soit introduit en plénière pour son examen avant certaines explications que devraient faire savoir à l’opinion, le député Rachidi Gbadamassi qui s’est porté hier porte-parole du ministre Nicaise Fagnon et défenseur du chef de l’Etat. Pourquoi voudrait-on expliquer à l’opinion publique les dessous de ce dossier avant son examen en plénière par les députés ? Que cache ce boycott de la présidente Hélène Kèkè et son vice-président Zachari Yolou ?
Pour quelles raisons veut-on fait croire que la gestion incriminée ne relève pas du ressort de Nicaise Fagnon et que ce seraient certains députés de la 5è législature qui seraient impliqués dans la gestion de cette affaire Sonapra et qu’il y aurait même parmi eux des débiteurs de l’Etat. Pourquoi redoute t-on les dessous qui seront mis au clair au cours des débats en plénière ? Dans tous les cas, ce dossier sera introduit ce jour en plénière pour les débats éventuels et certaines personnes avancent déjà que cette sortie médiatique du député Rachidi Gbadamassi risque d’envenimer d’avantage les préoccupations des signataires de cette interpellation. Les débats risquent d’être houleux ce jour à l’hémicycle et on redouterait le pire entre députés de l’opposition et ceux de la majorité présidentielle.
I. K
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