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Face à l’augmentation des prix à la Sbee et à la Soneb

Par Franck Dossi
il y a 12 ans
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Le double jeu des associations de consommateurs

A la faveur d’une conférence de presse qu’elle a donnée ce mardi, la Ligue pour  la défense des consommateurs du Bénin a tenté  de justifier la hausse des prix à la Soneb et à la Sbee, en  qualifiant la mesure d’irréversible. Cette position, pour le moins suspecte, donne à réfléchir sur sa raison d’être dans le concert des mouvements de défense des consommateurs du Bénin.

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S’il est vrai  que la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee) et la Société nationale des eaux du Bénin ( Soneb)  ne peuvent plus continuer  d’exister sans revoir leurs  tarifs à la hausse, du fait d’une trésorerie  dite accablante,  il n’en demeure pas moins  vrai  que plusieurs facteurs y ont contribué.  Les responsables desdites sociétés au plus haut niveau l’ont reconnu et avoué. Et la Sbee et la Soneb ont connu une gestion calamiteuse ces dernières années. Les fonds ont été dilapidés  dans tous les sens. Ces deux sociétés d’Etat étaient devenues comme  des vaches à lait  pour plusieurs de ses responsables d’alors, qui  hélas, ne craignent rien à ce jour.  Ce n’est  plus un secret de polichinelle : la Sbee et la Soneb ont été sacrifiées  sur l’autel des manœuvres financières de tous genres, au  point d’être aujourd’hui étranglées par des dettes énormes. Voilà la triste réalité qui a conduit à  cette mesure de hausse des prix des différentes prestations qu’elles fournissent aux consommateurs. Les associations de consommateurs en sont bien conscientes, mais ne veulent pas tenir le langage de la vérité. Elles préfèrent plutôt s’adonner à des démonstrations  qui débouchent sur des positions partisanes au grand bonheur des dirigeants. Si non, comment comprendre que ces associations, qui jadis,   dénonçaient    la cherté inquiétante de la vie au Bénin, se retrouvent aujourd’hui dans une autre posture. Comment comprendre, qu’elles puissent se servir des mêmes arguments que le gouvernement   pour donner carte blanche à   cette mesure qu’elle  qualifie « irréversible ». Romain Abilé Houéhou et consorts sont-ils toujours du côté des consommateurs, ou ont-ils déjà mordu à l’hameçon ? La question se pose avec acuité. Vraiment, quelque chose semble tourner mal dans leur rang et détourne leur regard de la misère du peuple. Dire  que  le gouvernement ne peut pas faire autrement que d’augmenter  ces prix, laisse croire qu’ils ont perdu leurs repères et s’accrochent désormais à des actions  génératrices d’intérêts.

Au nom de quoi, le peuple doit payer à la place des  pilleurs de la Sbee et de la Soneb ? Personne  n’a encore la réponse  au sein  de ces dites associations de défense des consommateurs. Personne, et  pas  même ceux,  qui, à une autre époque, battaient  pavés pour  crier à  l’injustice. Où sont-ils aujourd’hui, ces messieurs qui  râlaient  sur tous les toits  contre la pagaille qui régnait au sein des Gsm ? Où sont-ils aujourd’hui, ces  messieurs  et dames qui criaient au scandale  contre  l’augmentation sans cesse des prix des produits pétroliers ? Ils sont toujours dans le pays, mais ont désormais  la bouche cousue. Et quand ils décident parfois de réagir, leurs propos sont colorés et orientés  vers des intérêts inavoués.

Ailleurs,  cette  mesure  devrait déjà susciter des marches de protestation à n’en  pas finir. Des associations de consommateurs sortiraient déjà de leurs  réserves  pour dénoncer  le gouvernement  qui  accentue ainsi la cherté de  la vie, sans  penser aux mesures d’accompagnements. Si tant est qu’il faut augmenter  les prix des produits, il est également nécessaire de revoir à la hausse  la masse  salariale dans  le pays, à une proportion adéquate. Cela est d’autant plus urgent que  nous vivons  dans une ère de crise financière qui gagne du terrain au fil des jours. Les associations des consommateurs devraient saisir l’occasion pour mieux se faire entendre, au nom des citoyens  qu’elles sont censées défendre. Ne pas avoir cette vision des choses demeure un grand péché qui ne devrait plus justifier  leur existence.

Christian Tchanou

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