Lutte contre l’érosion côtière au Bénin

Boni Yayi lance les travaux

Les travaux du démarrage de protection de la côte à l’Est de l’Epi de Siafato ont été lancés hier dans la zone des ambassades à Cotonou par le président de la République, Boni Yayi, en présence des représentants du corps diplomatique, membres du gouvernement, députés et autorités à divers niveaux.

Le chef de l’Etat a posé un acte historique hier. Il a lancé les travaux de protection de la côte à l’Est de l’Epi de Siafato. L’objectif principal du projet est de minimiser les effets d’inondation et d’arrêter le phénomène d’érosion constaté à l’Est de Siafato à Cotonou. Sa réalisation permettra aussi de protéger toutes les constructions de la zone fortement agressée par les vagues et de stabiliser à long terme, la ligne du rivage tout au long de la zone en traitement qui va du Pk 4,5 hôtel El dorado au Pk11, route de Porto-Novo, sur une distance de 7km. Comme tâche à exécuter, il y aura la démolition de l’Epi de Siafato, la reconstruction d’un nouvel Epi Est, la mise en place d’un revêtement de haut de plage en blocs de pierre pour protéger la partie la plus sensible de crique entre l’Epi de Siafato et l’épi n°1, la construction de 07 Epis avec des blocs de pierre et l’alimentation en sable estimée à 340000 mètres cubes en première phase dans la cellule de plage entre l’Epi de Siafato et l’Epi n°1. Les travaux sont prévus pour une durée de 36 mois. Ils coûteront 26 milliards fcfa.

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Le ministre de l’Urbanisme, François Noudégbessi, a déclaré qu’au Bénin, l’érosion s’est particulièrement accentuée à l’Est de Cotonou où le développement de la ville a rapidement dépassé la capacité de protection prévue pour l’Epi de Siafato. « Depuis bientôt un demi-siècle, une bande d’environ 500 mètres de nos terres a été engloutie par la mer. Face à ce désastre, le chef de l’Etat a pris le taureau par les cornes. C’est ainsi que depuis son avènement, le gouvernement du Changement, sous l’impulsion et l’implication personnelles de son chef, a travaillé à la sécurisation du financement du projet », a-t-il déclaré. C’est un pas dans la lutte contre l’érosion côtière.

Jules Yaovi Maoussi

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