Irené Agossa pour l’éradication du chômage
Le conseiller à la haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) 3éme mandature, Irenée Agossa a lancé ce samedi dans la commune de Calavi, le mouvement politique « le Nationaliste ». C’était en présence de militants, militantes et des invités.
Il n’y a que d’hommes dont l’utilité n’est pas identifiée par rapport à un objectif de développement. C’est cette vision qui a amené Irené Agossa à se lancer dans la bataille de la construction d’une nation moderne et à combattre le mot dont souffre la jeunesse qu’est le chômage. Pour y arriver, explique-t-il, il faut avoir de l’audace pour oser. Liliane Aguédé, porte parole du mouvement « Le Nationaliste » a expliqué que le mouvement est basé sur le credo de la reconnaissance, l’utilité et la confiance. Elle cite l’universitaire américain Warren Bennis qui a dit ceci : « Le problème auquel seront confrontés presque tous les leaders à l’avenir sera de développer l’architecture sociale de leur organisation de manière à ce qu’elle génère du capital humain… ». Liliane Aguédé a fait remarquer que nos pays sont des nations vierges où tout est à construire. Et notre salut se trouve dans l’utilité que nous nous définirons par rapport aux besoins de notre environnement. C’est sur ces mots qu’elle appelle tous les « Nationalistes » a participé à la construction de la vie nationale.
Pour sa part, le président du mouvement « Nationaliste », Irené Agossa est déterminé à œuvrer pour l’éradication du chômage. Elle évoque le déclin sur les plans économique, politique, social et culturel du gouvernement en place. C’est pourquoi, les reformes ne peuvent s’accomplir que si nous poursuivons sans relâche le combat contre la précarité, le sous-emploi, et le chômage. « Le chômage est un crève-cœur, un cancer qui détruit la dignité de l’homme, l’amour pour soi-même et pour les autres », a-t-il martelé. L’ampleur prise par le phénomène de nos jours fait que le travail n’est plus de référence, et l’assistanat est devenu le mode de gestion appuyé par la démagogie, la corruption.
Face à cette situation, les jeunes, les forces actives, doivent assumer leur destin, ils doivent oser pour s’affranchir. Dans cette perspective, une rupture avec les orgueils est nécessaire laisse –t-il. Désormais, il s’agira pour les « Nationalistes »de marcher s’il le faut pour que les gouvernants se rendent compte de leur désir de servir la nation, de commencer par identifier leur utilité par rapport aux objectifs de développement. « L’espoir de demain, c’est dans l’audace d’aujourd’hui. L’audace d’aujourd’hui, c’est l’engagement et la responsabilité des jeunes » a-t-il martelé.
Brice Dossou-Gouin (stag)
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