Suite au limogeage du ministre Noudégbessi du gouvernement

Des mouvements politiques proches du pouvoir déjà divisés à Porto-Novo

(Le Front des forces d’actions de l’Ouémé désavoue Yayi)
C’est à l’occasion d’une conférence publique organisée à la maison internationale de la culture de Porto-Novo que les responsables de ce mouvement politique soutenant les actions du chef de l’Etat sont montés au créneau à la suite du limogeage du ministre de l’environnement François Noudégbessi du gouvernement.

Dans leur déclaration rendue public hier à Porto-Novo, les responsables de ce mouvement politique pensent que ce serait sous la pression de la rue, des rumeurs, des grognes radios diffusées qui réclamaient aussi la tête du ministre de l’urbanisme François Noudégbessi que le chef de l’Etat s’est soumis en le limogeant du gouvernement. Car selon ces derniers, le rapport de l’Ige n’incriminait pas le malheureux ministre. Ce fut alors une opportunité pour eux, face à cette situation, de désavouer quelque peu le chef de l’Etat dans cette prise de décision. Selon leurs propos, la rue, les rumeurs et l’intox ne sauraient servir de boussole pour le chef de l’Etat pour gouverner le pays, pour eux populations goun, tori, yoruba, sèto et wémè de la mouvance de l’Ouémé refusent catégoriquement que leur frère François Noudégbessi serve de fusible ou de bélier de sacrifice. Ils se sont versés à la suite dans des déballages régionalistes en disant par exemple que « le scandale recherché de l’avion présidentiel par le limogeage des généraux Gbian, Boni et le ministre N’Douro achèvera de fragiliser les Tchabè et Bariba », en s’adressant au chef de l’Etat, ils interpellent de façon crue et directe « pensez-vous gagner 2011 en vous faisant hara-kiri, en vous mutilant et en secrétant des mécontentements au sein des populations qui n’ont eu confiance en vous qu’à travers leur fils », ils avancent également que le chef de l’Etat doit « se resaisir pendant qu’il est encore temps ».

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Mais face à ces propos très durs et discourtois envers le chef de l’Etat et compte tenu des manœuvres et des propos d’opposants, d’autres responsables de mouvements proches du pouvoir nés dans la ville de Porto-Novo s’insurgent déjà contre cette sortie qu’ils qualifient de hasardeuse et qui ont tendance à encourager la corruption que combat le chef de l’Etat. Ils s’opposent à ces propos et rendent responsables les responsables du FFAO. On se rappelle qu’au lendemain des communales à Porto-Novo, des crises latentes subsistaient entre ces mouvements et partis politiques soutenant les actions du chef de l’Etat. Plusieurs clans se sont constitués à cet effet et chacun vole au gré du vent

I. K.

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