Le président de la République Boni Yayi a rencontré hier les agents de la police nationale. Il était accompagné de certains ministres de son gouvernement dont celui de l’intérieur et de la sécurité publique, Armand Zinzindohoué.
C’était dans les locaux de la direction nationale de la police. Et ce, dans le but de recueillir les difficultés que rencontre cette unité dans l’accomplissement des missions qui lui sont assignées par l’Etat béninois. Dans son intervention, Waïdi Akodjènou, secrétaire général du syndicat national de la police (Synapolice), a fait part au chef de l’Etat des difficultés que les policiers rencontrent dans leur corporation. Il a étalé les problèmes liés à leurs conditions de travail. Entre autres, le manque du personnel et de matériel, l’état de délabrement de certains commissariats de police, etc. Ils ne bénéficient pas des primes de risques au même titre que les autres agents exerçant dans le service public, à en croire le Sg. De plus explique t-il, ils ne perçoivent pas de primes même pour des missions à l’intérieur du pays. Face à tout cela, le policier est obligé d’être corrompu, précise t-il.
En dépit de ces conditions, tous les corps composant de la police dont les commissaires, les inspecteurs, les gardiens de paix, travaillent ensemble pour faire reculer le grand banditisme sur le territoire nationale, a fait comprendre Occéni Maiga, directeur général de la police nationale. Il a souhaité que l’effectif soit renforcé. A cet effet, l’Etat béninois s’est engagé, d’après les déclarations du ministre de l’intérieur, à recruter au moins 1000 agents par an au profit de la police nationale. Dans son message le président de la République a témoigné de sa reconnaissance à leur égard pour le travail qu’ils accomplissent. Aussi, a-t-il promis de répondre favorablement à leurs diverses doléances.
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