Bernard Lani Davo répond à Roger Gbégnonvi
Le ministre de l’enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle, Bernard Lani Davo était l’hôte ce dimanche de l’émission Zone Franche sur la télévision Canal 3 Bénin.
Il est intervenu sur plusieurs dossiers dont l’affaire Cen-sad. Il s’est inscrit en faux contre les déclarations faites par l’ex ministre de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Roger Gbégnonvi. C’était le dimanche 09 août dernier sur cette même émission. Pour Roger Gbégnonvi, le Chef de l’Etat, président Yayi Boni ne pouvait pas se débarquer du dossier. Mais selon Davo, seuls ceux qui ne maîtrisent pas l’administration peuvent accuser le président de la République dans la gestion de l’affaire Cen-sad. «Tout ce que Gbégnonvi a dit, si ce n’est pas de la naïveté, c’est qu’il ne connaît pas l’administration» déclare le ministre de l’enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle. A l’en croire, l’administration est faite de telle sorte qu’en cours d’exécution, l’on n’a pas les moyens de contrôler. Ce n’est qu’à la fin que la vérification est possible. Aussi, d’après les explications du ministre Davo, les prérogatives du Chef de l’Etat ne lui permettent-elles pas de fouiller dans la gestion des dossiers avant le terme de leur exécution.
Outre le Cen-sad, l’invité s’est prononcé sur la décision issue du congrès du Parti social démocrate (Psd). Pour lui, ce congrès a été comme le passage «d’un spot publicitaire». En effet, il souhaiterait avoir une autre personnalité à la tête du parti. La décision de maintenir Bruno Amoussou, explique t-il, ne favorise pas l’épanouissement des militants du parti. Et c’était à l’en croire, l’une des raisons de son départ de cette formation politique. Il estime que la démocratie a déserté le forum presque dans tous les partis politiques du Bénin.
B. A.