Deuxième jour du symposium sur l’économie maritime

Le développement des ports a préoccupé les experts

Le symposium international sur l’économie maritime et les transports maritimes qui se tient actuellement au palais des congrès de Cotonou,  est à son troisième jour. Hier, c’est la problématique du développement des ports et la facilitation des transports en transit qui a été au cœur des débats à travers plusieurs sous thèmes.

Les travaux du symposium international sur l’économie maritime et les transports maritimes dans les pays de l’Afrique de l’ouest et du centre, se poursuivent. Si aujourd’hui,  les débats tourneront autour de la communication de l’Union africaine sur la Charte africaine des transports maritimes, le plan d’Abuja et la réunion des ministres des transports maritimes à Durban,  hier, les experts venus des 25 pays de l’Omaoc se sont penchés sur la facilitation des transports en transit et le développement des ports. Plusieurs communications ont permis aux uns et autres de cerner la problématique et d’élaborer les solutions qui s’imposent. Ainsi, en ce qui concerne les ports et les performances des corridors de transit, le présentateur, Ayi Adzigbey, coordonnateur régional SSATP pour l’Afrique de l’ouest et du centre, après avoir démontrer l’importance des ports, s’est évertué à démontrer les facteurs de contre performance . En ce qui concerne les ports d’Afrique de l’ouest et du centre, il souligne que la politique économique doit être revue de sorte qu’elle bannisse la corruption qui est un facteur de contre performance. La cause de cette corruption se trouve selon ce dernier dans la centralisation de tous les pouvoirs à un même niveau de décision. Il propose que des mesures incitatives soient créées. Pour M. Yao Adzigbey, il est impérieux d’adopter pour l’ensemble de la chaîne de logistique une approche qui minimise le transfert des problèmes d’un endroit à un autre. Il souhaite également des systèmes soient mis en place de sorte qu’ils contribuent à la décongestion des ports, à améliorer la flexibilité des chargeurs et à concurrencer les services transport maritimes. L’amélioration des procédures douanières  à travers l’utilisation des guichets uniques et l’application d’indicateurs de performance contribueront à une meilleure rentabilité des ports.

L’adaptation des installations portuaires des pays de l’Afrique de l’ouest et du centre à l’évolution du trafic et du développement technologique des navires a été développé par le béninois Lazare Gnonlonfin, ingénieur côtier et directeur adjoint du porta autonome de Cotonou. il mettra l’accent sur le cas des conteneurs. M. Gossio Marcel, directeur général du port d’Abidjan, certifié Iso 9001, version 2000 est aussi intervenu sur le même thème  pour parler des enjeux d’adaptation, de la politique qu’il faut.

Benoît Mètonou