Malgré la suspension des sanctions contre leurs collègues

Le Syntracef maintient son mot d’ordre de grève pour ce jour

Le Syndicat des travailleurs de l’administration centrale du ministère de finances (Syntracef) observe à partir de ce jour à minuit une grève de 48 heures malgré la satisfaction de l’une de leurs exigences principales. Le ministère des finances est à partir de ce jour paralysé pour cause de grève. En effet depuis deux semaines déjà, les travailleurs dudit ministère observent plusieurs manifestations dans le but de fait fléchir le gouvernement quant aux sanctions qui ont été prises de manière arbitraire contre des collègues à eux cités dans l’affaire Cen-sad. Ce qui fut chose faite le 28 août passé par la prise d’une décision du ministre Idriss Daouda en charge des finances. Logiquement, le mouvement devrait prendre fin. Mais, le mot d’ordre de grève est maintenu. Et les responsables syndicaux du syntracef ne manquent pas d’arguments pour justifier leur action. Il s’agit entre autres raisons, d’exiger des autorités que de telles sanctions arbitraires ne soient à l’avenir, prises à l’encontre des travailleurs. (Lire l’intégralité de la déclaration issue de l’Ag tenue par le Syntracef hier).
B. M.

Motion de grève du Syntracef

SEULE, LA LUTTE PAIE
Au terme de deux semaines de mouvements intenses au sein du Ministère de l’Economie et des Finances, les décisions de retrait des actes de suspension de fonction, de solde et accessoires des membres du Comité de dépouillement des offres de réhabilitation du CIC-PC ont été prises et signées par le Ministre IDRISS L. DAOUDA le 28 Août 2009.
 Par cet acte, les motifs «Laxisme dans le dépouillement et la réception liés aux travaux de  réhabilitation du Centre International des Conférences et du Palais des Congrès sous réserve des vices cachés alors que les insuffisances étaient visibles et notoires» ; inexacts et inventés par l’IGE à cause de sa méconnaissance des textes en vigueur en ce qui concerne la procédure de passation des Marchés Publics au Bénin, ou à cause du vil dessein de pointer du doigt les lampistes, laissant les véritables responsables du dossier CEN-SAD, viennent d’être battus en brèche.
Au cours des actions de marche à l’interne, de sit-in, d’Assemblée Générale tous les jours, le mouvement s’est nourri d’arguments irréfutables, ridiculisant les thuriféraires du Gouvernement du genre des BEHANZIN Frédéric, El FAROUCK et consorts qui interprétaient le mouvement du SYNTRACEF sur des présupposés de leur ignorance en matière d’exécution des dépenses publiques.
Le Lundi 31 Août 2009, après une rencontre avec le Ministre de l’Economie et des Finances au cours de laquelle, la nouvelle de retrait des décisions a été donnée, l’Assemblée Générale a statué et pris les décisions suivantes :

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1- Les travailleurs ont pris acte du retrait des différentes décisions et des promesses faites par le Ministre pour la satisfaction dans les meilleurs délais des autres points objet de la Motion de Grève ;

2- les travailleurs analysant les intoxications des thuriféraires de BONI YAYI dont ils ont été victimes au cours du mouvement de protestation de la part de vils individus du genre de Frédéric BEHANZIN, El FAROUCK et consorts, ont décidé d’observer le mouvement de grève de 48 heures déjà annoncé depuis le Mercredi dernier pour exiger que de telles décisions arbitraires contre des travailleurs, plus jamais ne se répètent dans le Ministère d’une part, et que cessent les affirmations gratuites des chantres du régime d’autre part ;

3- les travailleurs ont, par contre, levé provisoirement la décision de ne plus participer aux travaux de dépouillement et réceptions

4- les travailleurs ont recommandé aux autres syndicats membres de la FESYNTRA-FINANCES de surseoir aux différentes activités programmées pour la semaine ;

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5- les travailleurs ont exigé que la situation de leurs collègues du Ministère du Travail et de la Fonction Publique trouve sans délai une solution pour faciliter le règlement des autres points de revendications du SYNTRACEF ;

6- Enfin, ils exigent que le syndicat soit associé dorénavant aux prises de décisions concernant la carrière des agents du Ministère.

Cotonou, le 31 Août 2009
Pour le Bureau Exécutif,
Le Secrétaire Général,
Laurent METONGNON

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