Répression de la corruption et de l’enrichissement illicite

Les députés se penchent bientôt sur l’actualisation du projet de loi

Marquer la présence de l’Assemblée nationale dans le débat national sur la corruption et l’enrichissement illicite d’une part et lui donner l’opportunité de jouer sa partition en mettant en route le processus devant conduire à la finalisation  du cadre légal de lutte contre ces fléaux et de manière spécifique au vote de la loi sur la corruption et l’enrichissement illicite.

Tel est l’objectif général de l’atelier qui se déroulera les 10 et 11 septembre prochain au Centre International de Conférences à Cotonou. Cet atelier d’actualisation de ce projet de loi sera organisé par la Capan au profit des honorables députés de la 5è législature. Dans sa mission d’appui technique à l’organe législatif, la Capan a entrepris, sur instructions du Président de l’Assemblée nationale, de
réunir autour des honorables Députés, tous les acteurs politiques et institutionnels susceptibles de contribuer à une véritable actualisation du projet de loi transmis par le Gouvernement. En effet, cet atelier vient à point nommé au moment où notre pays est empreint à une vague de corruption qui ne dit pas son nom.. Le dossier Cen-Sad qui défraie depuis quelques temps la chronique en est une illustration palpable. Les ravages occasionnés de nos jours par la corruption et l’enrichissement illicite aux plans économique, politique et social constituent une préoccupation partagée par les Etats aussi bien sur le plan national qu’international.

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C’est pour cette raison que l’institution parlementaire a décidé de jouer convenablement son rôle en dotant l’ordonnancement juridique béninois d’une loi moderne et efficace pour lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite. On se rappelle que ce projet de loi était depuis mars 2006 sur la table des députés mais est resté sans suite. Puisque ce fut dans la période électorale suivie quelques temps après des élections législatives ayant conduit au renouvellement de l’Assemblée nationale. Une fois ce projet de loi actualisé, cela permettra de mettre à la disposition de la commission des lois un texte actualisé et suffisamment clair pour faire l’objet d’une étude et d’une finalisation conséquente par la commission.

Ismail Kèko

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