Galiou Soglo sur «Zone franche»

«Les marches de la Rb ne m’intéressent pas»

(Il réaffirme son appartenance à la Rb)
Invité hier dimanche 18 octobre 2009, sur l’émission «Zone franche» de Canal 3 Bénin télévision, le ministre de la culture, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Galiou Soglo est intervenu non seulement dans le domaine de la culture mais aussi sur l’actualité politique nationale.

Il s’est prononcé notamment sur des questions liées à la Renaissance du Bénin (Rb). A propos de la démission entre temps du président d’honneur du parti, le maire Nicéphore Dieudonné Soglo, l’invité de ce dimanche déclare qu’il n’a aucun commentaire à faire. Car, explique t-il, selon la tradition en Afrique et au Bénin en particulier, quand le père parle, on ne commente pas. Et pour Galiou Soglo, il faut, au-delà des questions politiques, respecter cette tradition.  Au sujet de la polémique au tour de son appartenance ou non à la Rb, le ministre de la culture réaffirme qu’il demeure jusqu’à preuve de contraire, membre de cette formation politique. «Je suis membre fondateur de la Rb», a-t-il rappelé. Toutefois, Galiou Soglo déclare qu’il n’est pas pour les marches, critiques et autres mouvements dudit parti contre le gouvernement. Ce sont des actes qui ne l’intéressent pas, à l’en croire. Ce qui l’intéresse,  c’est le travail au sein du gouvernement. «Je suis venu faire un travail. Et je resterai fidèle au Chef de l’Etat», a-t-il martelé.

Le ministre a aussi saisi l’occasion qui lui est offerte pour répondre à ceux qui traitent le Président Boni Yayi de dictateur. Selon lui, dire que le président de la République est un dictateur est une insulte pour sa personne et pour tous ceux qui sont morts à cause de la dictature. Aux dires de l’invité, il n’accepterait point travailler aux côtés d’un dictateur. Pour lui, si le Président Boni Yayi l’était effectivement, ceux du camp d’en face n’auraient pas la liberté sur les chaînes de radios ou de télévisions ou même à travers la presse écrite, de critiquer les actions du pouvoir en place.

Blaise Ahouansè

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