Photojournaliste et photographe d’art

Charles Placide Tossou en résidence de création au Brésil

«La  mémoire vivante de Pierre Verger» est un projet artistique qui se déroule du 15 septembre au  15 Novembre 2009 à la  fondation Pierre Verger à Salvador, dans la cité de Bahia au Brésil. Dans le cadre de ce projet, le photojournaliste et photographe d’art Charles Placide Tossou séjourne au Brésil depuis deux semaines. Organisé dans le cadre de l’année de la France au Brésil et de l’Afrique en création, le photographe béninois prend part à l’événement avec l’appui de l’organisme Culturefrance pour essayer de reconstituer les traces du très célèbre Pierre Verger.
En effet, «La  mémoire vivante de Pierre Verger» consiste à répertorier des personnes morales ayant travaillées ou collaborées avec Pierre Verger et  de les photographier. Ce travail a commencé depuis mars 2009 au Bénin, dans les régions de Kétou, Sakété, Porto-Novo, Cotonou et Abomey où l’intéressé avait passé un moment de sa vie pour des recherches entre le Bénin et Brésil.

{mosimage}

Anthropologue et Photographe, Pierre Edouard Léopold Verger est un photographe qui s’est beaucoup intéressé à la thématique de l’ethnologie. Traversant le monde pour des reportages, il arrive le 13 avril 1946 à Corumba, la première ville brésilienne après la frontière Bolivienne. Il rencontre Roger Bastide à Sao Paulo qui lui signale l’importance de l’influence africaine à Bahia. Pierre Verger épouse la culture et la spiritualité de Bahia (fêtes traditionnelles, marchés, candomblés, portraits d’artistes,  poètes, peintres populaires et l’architecture, etc.), où il vit parmi ses Noirs d’origine africaine, dans une communauté où chacun a sa place dans le respect de l’autre. Il servait d’un trait d’union entre l’Afrique et le Brésil surtout à travers le culte vodoun qui se pratique aussi Bénin quand  il est venu en novembre 1949 à Ouidah.

Pierre Edouard Léopold Verger est né le 4 Novembre 1902 à Paris dans une famille bourgeoise. Trente ans après, en 1932, il change complètement sa vie après la mort de sa mère pour s’armer d’un vieil appareil photographique Rolleiflex et se lancer dans le monde des chasseurs d’images.

Fortuné Sossa

Laisser un commentaire