Tension politique à Lalo

Les explications de Davo

Le ministre de l’Enseignement secondaire, en tant que fils de la commune de Lalo, s’est prononcé hier sur la situation politique qui prévaut actuellement dans sa localité à travers une conférence de presse qu’il a donnée au Chant d’Oiseau à Cotonou.

Plaçant la polémique liée à l’installation du chef d’arrondissement de Tohou au cœur de sa sortie médiatique, le conférencier a soutenu que les ténors du Parti social-démocrate (Psd) de Bruno Amoussou sont dans la logique du non-respect de la décision de la Cour suprême, alors qu’ils se proclament légalistes sur tous les toits. Il a évoqué l’article 28 de la loi n°2007-28 fixant les règles particulières applicables aux élections des membres des conseils communaux ou municipaux et des membres des conseils de village ou de quartier de ville en République du Bénin qui stipule ceci : « Le chef d’arrondissement est élu par le Conseil communal ou municipal parmi les conseillers communaux ou municipaux élus sur la liste de l’arrondissement concerné.  A défaut d’un candidat au poste de chef d’arrondissement parmi les conseillers élus sur la liste de l’arrondissement, n’importe quel autre conseiller dans la commune peut être désigné chef d’arrondissement ». Tirant leçon de cette disposition, Bernard Davo soutient que rien ne peut encore bloquer l’installation de l’élu Fcbe, Dieudonné Vodounou, à la tête de l’arrondissement de Tohou. Dans ces conditions, il a déclaré que la lettre du Psd demandant au préfet de ne pas installer le nouveau chef d’arrondissement de Tohou est sans fondement, après l’invalidation de l’élection d’Apollinaire Houénou alias Allèvi du Psd. Selon ses déclarations, c’est cette résistance de ses adversaires à l’application de la loi qui a suscité la colère des militants-Fcbe.

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A cet effet, il a fait comprendre que ses partisans n’ont jamais voulu poser des actes de vandalisme à la mairie de Lalo. Selon ses propos, c’est possible que cela soit les manœuvres des militants-Psd qui auraient profité de la situation pour semer la zizanie dans la commune. C’est pourquoi, il a demandé aux ténors de revoir leur copie et éviter de se présenter comme des victimes, alors qu’ils sont au cœur de tout à Lalo. Pour Bernard Davo, n’eurent été les manœuvres de la Commission électorale nationale autonome (Cena), cette commune n’allait jamais tomber dans les griffes du Psd, car il y avait eu beaucoup de manipulations. Il entend poursuivre la lutte contre ses adversaires politiques.

J. Y. M.

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