Le deuxième album de Wily Mignon lancé

«Mon Chemin». C’est le tout nouvel opus de l’artiste béninoise, Wily Mignon. L’œuvre est mise sur le marché discographique depuis le Week-end dernier. La cérémonie officielle de lancement s’est en effet déroulée le samedi 31 Octobre 2009 au palis des congrès de Cotonou. Il y a quelques années, Wily Mignon a pris avec ses amis, la décision de faire carrière dans la musique. Et ils se sont donnés le courage qu’ils vont y réussir. «On dit que l’art ne nourrit pas son homme, surtout au Bénin. Mais nous, nous pouvons nous nourrir de la musique grâce à une détermination», a expliqué l’artiste le samedi dernier à ses fans. Ce nouvel album qu’il vient de sortir est pour dire à ces derniers qu’il n’est pas encore au niveau espéré mais il est sur le chemin.
L’album est une compilation de neuf titres. Il s’agit de «Thank you», «Noudjihou», «Houindomabou», «Cotonou est doux», «Ma savo», «Africa Show», «Djalé», «Le vrai patriote» et «La victoire des écureuils». Pour donner un avant goût au public béninois, ceux qui ont effectué le déplacement le samedi dernier du palais des congrès, l’artiste leur a offert une interprétation du cinquième titre. «Ma savo» pour leur dire de ne pas s’inquiéter. «Il y a un dieu pour chacun», a-t-il expliqué. «Mon chemin» est un nouveau plat de la danse Noudjihou que Wily vient d’offrir au peuple béninois et d’ailleurs.

Valérie Mignon apparaît avec «Ma vie»

La cérémonie de lancement de ce samedi était un double événement. Car, c’était aussi le moment pour les mélomanes d’accueillir le premier livre sonore sorti des entrailles de Valérie Mignon. Un livre fait de plusieurs rythmes béninois dont le Toba te Tchink. Le tout dans un style modernisé. Il y a une dizaine d’années que ces fans de la musique béninoise ont eue droit à un premier single d’elle et attendait l’opus. L’album est enfin disponible dans les bacs. Il est composé de dix morceaux notamment «Ounsou», «Djèli Djèli», «Maman», «Ovi», «Djivèdé», «Nahouédowé», «Finlin goudo», «Hominssou», «Mon enfant» et «Houiwëla». Blaise Ahouansè

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