1er Congrès ordinaire de l’Urc-Sp Alléluia

Des conseils à Yayi et à la classe politique

Le premier congrès ordinaire de l’Union pour la renaissance de la commune de Sèmè-Podji (Urc-Sp Alléluia’’) s’est tenu ce week end à la place ‘’Nonvitcha’’ de l’arrondissement de Sèmè-Podji. Devant une foule impressionnante, le leader du mouvement, Jonas Gbènamèto, a prodigué de sages conseils au chef de l’Etat et à la classe politique nationale pour une sortie de crise politique au Bénin.  « Le spectacle désolant, déplorable qu’offrent la mouvance et l’opposition au peuple béninois n’est pas de nature à générer une éthique, gage de la construction d’une nation prospère quand on sait que des élus font l’objet de transactions permanentes fortement médiatisées », a déclaré le président de l’Union pour la renaissance de la commune de Sèmè-Podji (Urc-Sp Alléluia), Jonas Gbènamèto, lors de sa dernière sortie politique dans sa localité, cette fin de semaine. C’était en présence de 4000 personnes venues participer à l’événement. Pour lui, le régime actuel et l’opposition (Union fait la nation) entretiennent des relations conflictuelles qui risquent de porter atteinte à la paix et la démocratie au Bénin. C’est pourquoi, il se pose plusieurs questions. « Que se passerait-il si l’opposition gagnait les prochaines élections ? Que se passerait-il si la mouvance gagnait les prochaines élections ? » Dans sa récrimination, le président dudit mouvement a fait remarquer que le Bénin cumule des signes patents qui obligent le médecin traitant à l’hospitaliser à nouveau, car selon lui, les décisions de l’historique conférence nationale sont foulées au pied à cause des intérêts personnels de certains individus qui se déguisent en hommes politiques. Pour illustrer cette idée, il a fait savoir que le fonctionnement des institutions de la République et de la Constitution, les sociétés d’Etat et l’esprit de la conférence nationale sont mis à mal aujourd’hui. Face à ce tableau sombre, le président d’Alléluia invite le chef de l’Etat à se mettre au-dessus de la mêlée pour que la réalisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi), gage de la transparence des prochaines élections, se fasse dans le consensus. Parlant de la classe politique, il demande aux uns et aux autres d’être objectifs dans leurs propos. « A tous qui s’impatientent, nous disons que c’est absurde d’être contre tout ce que fait un homme ; c’est aussi avilissant de sourire quel que soit ce que fait l’autre », a-t-il déclaré pour dénoncer la situation politique actuelle du pays.

Le mouvement Alléluia propose des solutions pour corriger les dérives qui s’observent actuellement au Bénin. Parlant des élections communales et municipales, Jonas Gbènamèto demande un scrutin direct où le maire de la commune sera directement élu par les populations. Il s’est fondé sur l’expérience de sa localité où Mathias Gbèdan, très contesté par les populations, a été réélu maire de Sèmè-Podji.

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Pour que ces vœux se réalisent, le leader dudit mouvement invite les Béninois à une nouvelle conférence nationale qui permettra à tous de réfléchir sur l’avenir de ce pays qui s’assombrit davantage. Il a été soutenu dans ses déclarations par Gratien Pognon, le député Timothée Gbèdiga et plusieurs caciques de la politique béninoise. Par ce congrès ordinaire, le mouvement Alléluia entend prendre un nouveau départ.

Jules Yaovi Maoussi

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