Des avocats français se constituent pour défendre ADOVELANDE

Où sont passés les trois milliards de francs cfa que SHELTER-AFRIQUE et l’OFID réclament au  Groupe Betsaleel building?

Lorsqu'une cause semble déjà entendue dans un pays dit de droit, un justiciable doit encore pouvoir s'expliquer devant des juges qui respectent et honorent leur serment. Une affaire économique qui ne mérite certainement pas un examen hâtif et hasardeux, s'est amplifiée ces derniers jours, impliquant un honorable citoyen qui devrait pouvoir bénéficier, à notre avis, d'un traitement plus convenable

La justice béninoise, pour respectable qu'elle soit, ne nous avait pas encore habitué à un tel branle bas dans les dossiers de ce genre, qui sont pourtant légion dans le pays.

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C'est ce qui peut surprendre toutes les âmes éprises de justice et qui, au besoin, pourrait les révolter, car une affaire aussi sérieuse ne se traite pas dans la confusion et la fébrilité qui semblent s'être emparée de tous les corps chargés d'interroger ce monsieur, depuis lors. (Garde à vue fantaisiste et inopportune, délais de présentation de l'intéressé au procureur régulièrement différés, affaire civile ou pénale, chacun devrait pouvoir en juger, le moment venu)

Simon ADOVELANDE, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a fait naître un élan de sympathie dans l'opinion, comme vous vous en êtes aperçus ces dernières heures, qu'il ne serait pas vain d'amplifier, en lui offrant des moyens supplémentaires pour renforcer le dispositif de défense qui s'organise déjà efficacement autour de lui, sur place, afin de lui apporter un soutien de taille dans cette épreuve, dans un contexte judiciaire plus que embrouillé.

C'est ainsi qu'un groupe d'avocats français, conduit par un ténor du barreau parisien, rejoindra dans les prochains jours et selon l'évolution de l'affaire, leurs confrères béninois qui apprécient déjà hautement l'idée d'un tel appui qui leur permettra, à tous, de pouvoir mieux saisir et apprécier tous les contours du dossier.

Il s'agit d'une contribution symbolique de quelques béninois résidant en France, qui tiennent à ce que le principe sacro saint de la présomption d'innocence qui, en l'état actuel des informations qui circulent et des conférences de presse, tend déjà à faire de l'intéressé un simple coupable continue encore de lui être reconnue.

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"Seuls ceux qui ne sont pas au fait de la chose judiciaire peuvent considérer avec une naïveté confondante que cette affaire n’est pas politique"

En effet, selon les déclarations de monsieur ALAO, cette affaire est une affaire civile, c'est-à-dire qui concerne deux parties privées. Elle pouvait donc légitimement être tranchée par les juridictions civiles ou commerciales, sinon combien d'affaires du genre ne pénaliseraient-on pas au Bénin ?.

En choisissant la voie pénale, monsieur ALAO, (qui feint d'afficher une certaine neutralité au regard des insinuations politiques ambiantes et qui ne se cache plus pour abuser de la naïveté des béninois) et ses clients ont plutôt choisi de donner une tournure politique à cette affaire.

Car la plainte au pénal fait intervenir un troisième larron: le parquet qui est sous l’autorité directe du ministre de la justice et donc du gouvernement.

La mise en mouvement de l’action publique par la voie pénale fait que la procédure échappe désormais à la partie plaignate.

De sorte que si demain, monsieur ALAO et les Conseils de Monsieur ADOVELANDE venaient à trouver un accord, le parquet, donc le ministre de la justice et le gouvernement peuvent continuer à poursuivre Monsieur ADOVELANDE.

Au regard du contexte politique au Bénin et de la candidature probable de Monsieur Simon ADOVELANDE, Maître ALAO et ses clients ont volontairement offert au pouvoir en place, l’arme pour abattre un prétendant aux élections présidentielles qui ne se serait peut être pas enrichi personnellement dans cette affaire.

La suite, est presque connue d’avance : une mise en détention provisoire, pouvant empêcher, de fait, Monsieur ADOVELANDE de faire campagne, le cas échéant. Mais cela est une autre affaire, car on n’a pas besoin d’être candidat, soi même, avant de faire battre un adversaire sur une méthode et des idées plus modernes. C’est malheureusement cela la réalité, le reste n’est que bavardage et spéculation intellectuelle.

Désiré Christian HOUSSOU

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