«On veut tout politiser au Bénin»
L’émission «Question d’actualité» a reçu hier dimanche 6 décembre le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique François Abiola. Il s’est prononcé sur l’inscription en ligne qui est actuellement sujette à moult réactions, et la grève des enseignants. D’autres points de l’actualité ont été également abordés. «Quelles réformes pour l’enseignement supérieur au Bénin». C’est la thématique qui a fait l’objet de l’émission question d’actualité hier sur Golfe télévision. Invité sur l’émission, le ministre François Abiola est intervenu sur la situation qui prévaut actuellement sur le campus universitaire d’Abomey-Calavi. Le premier aspect abordé est l’inscription en ligne. Cette méthode qui, selon le ministre est destinée à réduire les tracasseries et les longues files d’attente. Dès sa mise en vigueur, cette procédure a été aussitôt réfutée par les syndicats des étudiants. Le ministre François Abiola qualifie de réactions d’intoxication les mouvements provoqués par les responsables syndicaux pour aller à l’encontre de cette nouvelle forme d’inscription. Concernant les outils informatiques destinés à favoriser l’inscription, l’invité a indiqué deux sites sur lesquels devront se rendre les étudiants pour éviter de faire face aux coûts exorbitants fixés dans les cybers. Il s’agit des centres de l’Ecole polytechnique d’Abomey-Calavi (Epac) et de la faculté des sciences agronomiques. A propos de la permanence des militaires sur le campus, le ministre estime que cela est nécessaire pour la quiétude des uns et des autres. Il rappelle toutefois que leur retrait ne serait possible que si les étudiants promettent de ne plus troubler l’ordre et de garantir le calme. Par rapport à la grève des enseignants du supérieur, le ministre avoue être déçu par la forme choisie par ces derniers pour passer leur message, excluant ainsi le dialogue.
Face à tout ceci, François Abiola affirme «on veut tout politiser au Bénin». Entre autres sujets décryptés, le pouvoir octroyé par le Cames aux universités privées, la réouverture des collèges privés fermés, la tournée des ministres du gouvernement sur la Lépi, le pardon accordé au président Adrien Houngbédji par l’ancien président Nicéphore Soglo.
Nicoleta Akpiti
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