BESSON, chantre par procuration de la nouvelle identité des blancs, adepte du mariage blanchâtre

Fagoté d'une CRAVATE ROSE, l'air un peu bien emprunté cette fois, et Dieu sait qu'il fut à une belle fête sur le plateau du Grand journal de CANAL+, ce lundi 04 janvier 2010, ERIC BESSON tient bon et ne rompt pas. Les sondages le décrivaient pourtant, en ce début d'année, comme la personnalité la plus détestée des français, mais c'est mal connaître le personnage que d'en attendre un certain infléchissement dans son ardeur.

Attaqué de toutes parts par les journalistes présents sur les nombreuses dérives qu'a déjà connu le débat et dans un échange au rythme plutôt haletant, il n'aura décidément pas saisi que, issu lui aussi d'une mère d'origine immigrée, cette basse besogne dont il n'a eu aucun mal à se charger pour le compte du chef, ne pouvait que contribuer semer de la confusion dans les esprits.

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Heureusement qu'il ne prend date que pour 2012, pour les retombées positives de la manoeuvre qui s'est déjà révélée confuse et inopportune depuis longtemps sur nos identités, balayant d'un revers de la main tout le tort qu'il serait en train de faire aux régionales, par son style de méchant et, surtout, par les offenses qu'il ne se garde pas d'infliger à trois anciens premiers ministres du camp qui lui a accordé un asile politique de circonstance.

Nicolas SARKOZY qui a rapidement perçu en lui son double, l'a introduit dans le conseil national de l'UMP pour qu'il serve, là aussi, de chien de garde et d'empêcheur de ravir la vedette au chef, dans un parti qui a volé tous ses attributs à un RPR qui n'avait plus assez de souffle pour s'opposer à la fougue et au dessein de ce jeune avocat issu d'une famille d'origine hongroise, un peu comme ma fille qui n'aura que la couleur de la peau à lui envier.

Eric BESSON n'a eu aucun scrupule à faire le travail, à la perfection, obligeant souvent le chef à voler à son secours, l'air de dire, lorsque tout va mal sur le front de la recoloration des régions, y compris en ce qui concerne sa propre côte de sympathie, qu'il s'agit bien d'un débat noble, légitime et salutaire pour la cohésion nationale, alors que plus personne, à gauche comme à droite, n'est dupe de cette grosse supercherie électoraliste des temps modernes qui leur en coûtera, de toute évidence.

Alors qu'il suffisait d'admettre de régler le problème des souffrances des discriminations professionnelles infligées, sur plusieurs générations, à certaines minorités, contrairement aux coups de pouce constamment donnés aux enfants des Sarkozy, Morano Estrosi, Kouchner, Devedjan, Santini, Copé, Seguela etc..et, sans nul doute, toutes les composantes de la nation n'exprimeraient plus autant de frustrations et d'indifférence par rapport à tout ce qui devrait servir de substrat à notre appartenance et à notre identité, dans une France douce et juste.

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Mais nos spécialistes des petits coups politiques qui mentent, en plus, sur leur propre rapport à cette identité et qui, s'ils n'avaient pas eu ces coups de pouce de la politique qui forcent le destin, seraient tout simplement à l'image de la plupart de tous ceux qui ont plus que ces BTS, ces DESS et ces BAC + 8, qui ne savent pas faire la politique et qui ont seulement le tort d'avoir un père chauffeur de poids lourd et une mère standardiste dans une entreprise de taxis, je ne savais même pas que c'était le cas de notre Nadine MORANO, je venais seulement de le découvrir.

Alain MINC, d'origine polonaise et conseiller de SARKOZY, s'était déjà démarqué lui aussi de l'orientation donnée à ce faux débat, en titrant, à juste titre, un ancien billet dans un quotidien national: "A CHACUN SON IDENTITE NATIONALE".

Mais rien n'y a fait, ERIC BESSON persiste, signe et parle des 26000 contributions positives au débat dans les préfectures dont on ne nous dit pas combien on en a exfiltré, pour qu'elles soient plus conformes aux objectifs inavoués, comme si on pouvait les vérifier.

Pour lui qui n'avait déjà rien d'un socialiste, comme son ex femme le rapportait, on ne devrait avoir aucun mal à l'imaginer dans ce rôle d'un bon bougre aussi besogneux qui n'hésiterait pas, comme certains ex futurs politiciens de mon pays, habitués à cirer les pompes du premier venu, à vendre son âme pour éviter un désoeuvrement trop rapide et pour parvenir à l'Eden qu'il devait convoiter, à titre personnel, afin de pouvoir démontrer à ces anciens camarades le contraire de son apparente quête de reconnaissance

Non content d'entretenir insidieusement et sans convaincre ce faux débat sur l'identité nationale française, ERIC BESSON ouvre la chasse aux "mariages gris" qu'il qualifie "d'escroquerie sentimentale à but migratoire".

A quoi cela sert-il d'inventer une nouvelle expression, du moment qu'il en existait déjà une?

On connaissait le mariage blanc, ou mariage de convenance, qui est l'union contractée, sans intention de vivre réellement ensemble, moyennant une rémunération à l'une des parties, dans le but de lui faire produire des effets de droit. A la base, c'est le mariage inexistant.

Le mariage gris serait vraisemblablement celui d'un jaune, d'un arabe ou d'un rouge avec une blanche à qui l'on fait croire à une relation durable et amoureuse qui au fond, n'en est pas une.

Pour ceux que l'on voudrait réellement débusquer, à partir de cette nouvelle trouvaille, il serait plus approprié de les désigner également par la terminologie "mariage marron", lorsqu'il s'agit de l'union qui constate l'aventure d'un noir avec une blanche et vice versa.

Une pure invention de ce quinquagénaire de 51ans, né à Marrakech, au Maroc, d'une mère libanaise, Marie-Thérèse Musa, et d'un père français, Gérard BESSON, pilote instructeur pour l'armée française qui s'est tué en vol, trois mois avant sa naissance.

Et ils sont très nombreux à être nés de parents nés et venus de l'étranger, parfois de couleur bien mate, sauf que plutôt que de faire dans le gris ou le marron, dans leur cas où l'on ne parle pas de fraude aux sentiments, surtout lorsque la combinaison des teints n'arrive pas à maquiller le vrai faux mariage d'un franco libanais et d'une franco marocaine dans un ton, autre que "le blanchâtre".

Un peu comme dans le cas de ERIC BESSON, qui était pourtant marié et a eu 4 enfants de l'union avec son ex femme mais qui ne pourrait convaincre personne, aujourd'hui, de l'avoir vraiment aimée, s'ils s'étaient séparés dès le premier enfant.

C'est à se demander comment il s'y prendrait pour démontrer que "un tel n'aime pas vraiment la femme qu'il a épousée, surtout qu'on peut s'aimer et ne plus s'entendre au bout de la première année de mariage!

A s'y méprendre c'est son subconscient qui lui revient à la mémoire et finit par lui déranger l'esprit, lui qui, le15 octobre 1983 au cours de son mariage, reprenait le maire d'une voix intelligible, pendant que ce dernier déclinait les passages désormais bien connus du code civil, en lançant à ce dernier, soulevant une grande stupeur dans la salle : "Secours, assistance, oui. Fidélité, non".

Le ministre Eric Besson qui vivrait, aujourd'hui, avec une jeune étudiante tunisienne, de 30 ans sa cadette, réunit paradoxalement lui aussi, toutes les bonnes raisons qui réveillent de telles suspicions au sujet de l'union d'un étudiant ou d'un travailleur migrant, de bonne foi, qui aurait simplement le tort d'avoir une carte de séjour temporaire et de ne pas vouloir poursuivre la relation objet du mariage qu'il a précédemment contracté.

Devrait-on se mettre à sonder les coeurs et les reins de tous ceux qui se marient et qui seraient en échec, par la suite?

Alors qu'on reconnaît que l'amour n'a pas de frontières, si fraude il y avait, il appartient à la personne abusée de dénoncer ce mariage aux autorités préfectorales et de saisir les tribunaux, afin que force reste rigoureusement à la loi.

Bientôt c'est un autre texte qui sera proposé en conseil des ministres dès ce mois de janvier, comme nous l'avait déjà promis monsieur ERIC BESSON, pour sanctionner les employeurs ayant recours à des travailleurs sans papiers et là, on ne pourrait plus dire qu'il est dans le désoeuvrement.

Jurons qu'à cette allure il aurait évacué toutes nos peurs d'ici à 2012. L'épouvantail qu'a toujours représenté l'immigration pour les politiciens de tous bords, et ses avatars n'en seront plus un, d'ici là. Disons tant mieux pour la salubrité et pour sa promotion personnelle qui fait courir le personnage.

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