Cinq jours d’aventure cinématographique dans la cité de Ouidah
La ville de Ouidah accueille depuis le 7 janvier le festival international de film «Quintessence ». Les activités marquant ce huitième numéro, ont officiellement démarré ce jeudi dans l’amphithéâtre de l’Institut régional de santé publique (Irsp) en présence des cinéphiles, des réalisateurs béninois et étrangers, du maire de Ouidah Sévérin Adjovi, de la tête couronnée Dagbo Hounon et du représentant du département de la culture Latif hokpo. Projection de films, tables rondes, ateliers, master class. Voilà la composition du menu qu’offre Jean Odoutan et son équipe dans le cadre de l’édition 2009 du festival «Quintessence ». Neuf sites installés à Ouidah, Cotonou, Porto-Novo, et Parakou abritent du 7 au 11 les manifestations. Il s’agit de l’Institut régional de santé publique (Irsp), du site Quintessence, du fort français, du temple des pythons, de l’esplanade du musée d’histoire, de l’espace Tchif et des trois centres culturels français. Les projections cinématographiques ont débuté ce jeudi par le film qui porte la marque du délégué général du festival Jean Odoutan. «Pim-Pim Tché-toast de vie», une peinture de la béninoiserie qui s’étend sur 86 min.
En compétition sept longs métrages, vingt documentaires, dix-sept courts métrages, douze films d’animation et dix téléfilms réalisés par les béninois dans la catégorie «home video». Sept distinctions seront octroyées à la fin du festival.
Dans la rubrique «long métrage» Ignace Yétchénou avec son film «Un coq dans la basse » sera en compétition avec des réalisateurs sénégalais, rwandais, burkinabé, et canadien. Plusieurs autres films produits par le Fonds d’appui à la l’audio-visuel (Fapa) seront également de la partie. Il s’agit notamment d’«Anna, Bazil et le masque sacré de Joseph Akligo » et du téléfilm «Allô cousin » de Clovis Agbahoungba. L’autre volet de ces rencontres cinématographiques est constitué de tables rondes, d’ateliers et de master class. Les tables rondes portent sur les thématiques «Le documentaire, cinéma et télévision » et «Produire et distribuer des documentaires en Afrique». Elles sont animées par des acteurs de l’audio-visuel africains et européens, entre autres Akambi Okanla, Luc Aimé Dansou, Christian Zossou, Jémima Catrayé, Bonaventure Assogba, caroline Pochon, Bettina Ehrhart. Quant aux ateliers, ils portent sur «l’initiation au documentaire», «l’impact du documentaire en Afrique», et «l’actorat ». Ils seront animés par Caroline Pochon avec l’intervention de Camille Amourou, Bonaventure Assogba, Claude Balogoun, Mama Keïta, Eliane Chagas, Alfred Fadonougbo, Fidèle Gbégnon. Quintessence 2010 prend fin ce lundi 11 janvier par la distinction des meilleurs réalisateurs et production cinématographiques. Le grand prix Python royal est destiné au réalisateur du meilleur long métrage.
Quant au réalisateur de métrage plébiscité par le public, il recevra le Python de children. Le python pygmée et le Python papou seront décernés aux réalisateurs de court métrage primé par les élèves de Ouidah et celui du meilleur documentaire. Les trois autres prix sont le Python à tête noire pour le scénario le plus original et le plus pertinent, le Python tapis pour le meilleur film d’animation et le Python à lèvre blanche pour le meilleur «home vidéo».
Nicoleta Akpiti
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