Annoncée pour la veille de la convention nationale

A quand  la rencontre de vérité à l’UN ?

Annoncée à quelques jours de la convention nationale de l’Un, la séance de vérité et réconciliation entre les leaders de l’union, qui devait permettre de gommer définitivement  les rancœurs et les ressentiments d’antan a été ajournée pour finalement être oubliée. Et pourtant son utilité est encore d’actualité au regard des coups que prend la dynamique unitaire depuis quelques jours. « Le devoir de mémoire » revendiqué par l’honorable Epiphane Quenum en 2008 et les récentes déclarations du président Nicéphore Soglo lors de la cérémonie d’ouverture de la convention nationale de l’Un rafraichissent la mémoire par rapport à l’opportunité de l’organisation d’une séance de vérité et réconciliation. Les leaders de l’union, dans leur élan de solidarité agissante et pour enterrer définitivement les vieux démons de la division en ont perçu l’importance. Après plusieurs réunions de routine où ils se sont donné une feuille de route pour l’aboutissement total du processus d’installation de l’union, ils ont donc programmé une journée pour comme on le dit « laver en famille le linge sale ». Les leaders que sont Nicéphore Soglo, Amoussou, Houngbédji, Fagbohoun ont eu ensemble un passé peu glorieux fait de coups bas, de trahisons, de manœuvres machiavéliques pour se déstabiliser les uns les autres. De cette période sombre, chacun d’eux a gardé des rancœurs, des regrets et même des séquelles à vie pour certains. Mais comme le président Soglo se plaît à le dire, « Dieu nous a donnés la langue pour parler et pour s’entendre ». Seul un dialogue franc et sincère peut permettre d’aplanir ses divergences. Mais malgré son importance et vu l’imminence de la désignation du candidat unique, la séance de vérité et de réconciliation n’a pas pu se tenir. Et pour cause, les principaux acteurs concernés que sont les présidents de parti de l’union n’ont pas eu le temps pour se voir. Les calendriers surchargés de certains parmi eux n’ont pas permis de les avoir tous ensemble présents sur le territoire national pour le travail.

Prétexte ou raison valable ? Toujours est-il que les mêmes leaders qui n’ont pas eu le temps pour cette séance en ont trouvé pour participer aux assises des 30 et 31 janvier. Hors personne ne peut aujourd’hui nier l’importance d’une telle séance dans ce groupe où l’égoïsme et la traitrise ne semblent pas avoir dit leur dernier mot. Des murmures et des conciliabules échappent déjà du groupe et déplorent déjà la mise à mal de la discipline de groupe et la tendance de certains à tirer le drap de leur côté dans la perspective de la candidature unique. Vivement donc cette séance de vérité et de réconciliation.

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Marcel Zoumènou

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