Conférence débat au Centre culturel américain

Les femmes béninoises discutent de leur avenir dans le monde des affaires

Quels sont les défis auxquels sont confrontés les femmes en affaires au Bénin et quelles sont les opportunités d’appui financier dont elles peuvent bénéficier? Ensemble, près d’une centaine de femmes béninoises réunies au Centre culturel américain (Cca) dans la matinée de ce mercredi, ont essayé d’apporter des éléments de réponse à cette interrogation. Ceci, à travers trois communications  suivies de débat autour du thème «Femme aux affaires». Mais d’abord, elles ont été accueillies par la projection d’un film documentaire sur  l’avènement des femmes amazones, «les Agodjié» de Danxomè.
La première communication présentée par Moubaraka Adjaho Akinotcho, Vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib), a fait part des opportunités de formation, de rencontre d’affaires avec les investisseurs étrangers en visite au Bénin que la Ccib offre aux femmes béninoises et ses missions. Outre les opportunités de la Ccib, les participants à la conférence se sont informés sur l’Adf (African développement fondation) créé en 1980 et venu au Bénin en 1987. Sa mission est de fournir des fonds aux leaders qui interviennent pour l’auto assistance pour le développement économique à la base, explique le représentant de l’Adf dans sa communication. La structure, poursuit-il, s’intéresse aux populations les plus marginalisées, les coopérations, les organisations à la base, les Ong qui travaillent directement avec ces communautés, les Pme. Les organisations étatiques, partis politiques, personnes physiques sont exclus.

Aux dires de Moubaraka Adjaho Akinotcho, la femme  béninoise est confrontée dans sa vie d’affaires à un certain nombre de difficultés. «On peut citer prioritairement les insuffisances et le manque d’accès au financement, à la formation et le manque d’accès au financement et au crédit» a-t-elle expliqué. Ce manque d’accès au financement et au crédit s’explique à l’en croire, par le manque de confiance, d’estime de soi, d’expérience du management en entreprise, de projet viable accompagné d’un bon plan d’affaires.

Pour Awaou Codjo Alabi, deuxième communicatrice du jour et d’après ses expériences, la femme d’affaires peut surmonter toutes ces difficultés à travers des organisations d’éducation, de formation, de concertation, de prise en charge de soi, d’encadrement et d’accompagnement.

Blaise Ahouansè

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