C’est sans désemparer que les forces de sécurité publique se sont mises à la traque des malfrats dès les premiers signes de reprise des braquages, après trois mois d’accalmie. Cette veille permanente des éléments des forces de sécurité publique a permis de mettre hors d’état de nuire trois dangereux malfrats dans la localité de Comé.
Dans la journée du 29 mars 2010, les éléments du commissariat de Comé et leurs homologues de la brigade de la gendarmerie ont tendu une embuscade à un groupe de malfrats après un échange de coups de feu. En effet, à la suite de plusieurs plaintes déposées au commissariat et à la brigade de la gendarmerie de Comé par les victimes d’actes de braquage sur l’axe Cotonou-Hillacodji, les responsables de ces deux unités ont organisé une opération conjointe pour mettre la main sur ces vils individus. Le groupe de malfrats composé de deux Béninois, d’un nigérian et d’un camerounais, dont le chef serait un conducteur de taxi opère sur le tronçon Cotonou-Hillacondji. Ce dernier préfère prendre des commerçantes qui sont ses cibles. Une fois en chemin, le conducteur bifurque sous de fallacieux prétextes sur une voie secondaire dans les environs de Comé. Là, avec ses acolytes, il pointe leurs armes sur leurs victimes qu’ils mettent à poil avant de les dépouiller de tous leurs biens. Une fois l’opération terminée, ils leur bandent les yeux et prennent la fuite.
Alertées par les cris des populations, les forces de sécurité se sont promptement portées sur les lieux. Elles ont d’abord essuyé des tirs nourris des braqueurs. Les forces de sécurité ont alors riposté. En conclusion, l’auteur de l’article résume qu’à l’issue de l’opération, trois malfrats ont été arrêtés. Le quatrième, un Camerounais, est en cavale et activement recherché. Le chef de gang, lui, est grièvement blessé à la jambe et est sur le point d’être amputé à l’hôpital de zone de Comé où il reçoit des soins intensifs. Les deux autres sont, pour le moment, gardés au commissariat de Comé avant d’être déférés devant le Procureur de la République.
Franck KINNINVO (Coll)
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