1ère session ordinaire 2010: La révision de la Constitution à l’ordre du jour

Les députés de la 5è législature se retrouvent dès demain au palais des gouverneurs à Porto-Novo à l’occasion de l’ouverture officielle de la première session ordinaire de l’année 2010. Cette session se tient à un moment très décisif où les députés de l’opposition, majoritaires pour le moment au parlement, viennent de désigner leur candidat pour la prochaine élection présidentielle de 2011.

Donc cette session qui s’ouvre demain vient quelque peu les conforter dans leur position actuelle. A en croire certains députés proches de cette coalition de l’opposition, la session qui s’ouvre demain risque d’être très mouvementée, à la limite très tendue compte tenue de certaines situations qui prévalent déjà sur le terrain. On se souvient, il y a quelques jours encore, la Cour Constitutionnelle présidé par Me Robert Dossou, a cassé la loi abrogatoire votée en majorité par les députés de « l’Union fait la Nation ». Les arguments évoqués par cette institution n’ont pas pour autant convaincu ces députés qui n’entendent pas démordre de leur position. Ils menacent de redéployer d’autres stratégies pour coincer les sept sages de la Cour Constitutionnelle. A cela s’ajoute le blocage volontaire des travaux de la commission des lois par la présidente Hélène Aholou Kèkè qui, depuis la dernière plénière et les décisions prises de commun accord, n’a pas daigné convoquer les députés membres de cette commission pour l’examen de la nouvelle proposition de loi introduite sur la Lépi par les députés de l’opposition. C’est dire que cette session risque d’être houleuse.

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On apprend que, au total, 38 points seraient inscrits à l’ordre du jour de cette session ordinaire, dont la loi portant révision de la Constitution, les nombreux rapports de commission d’enquêtes déposés sur la table de Nago, la loi portant code pénal, la proposition de loi modificative de la Haac, la proposition de loi modificative sur la Lépi et le Rena ainsi que d’autres dossiers non moins importants. Ismail Kèko

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