Abraham Voglozin expose sur le management des organisations au CCA

« Management des organisations », tel est le thème de la causerie qui a eu lieu hier dans le cadre sobre de la bibliothèque du centre culturel américain. Le communicateur est Abraham Voglozin, professeur à l’Ecole nationale d’économie appliquée et de management (Eneam) qui a eu l’occasion de présenter un ouvrage de deux auteurs américains Hellriegel et Slocum et dont le titre est le thème de cette causerie.

«Management des Organisations », ce livre met l’accent sur le facteur humain dans la gestion des organisations et son influence sur la prise de décision des managers.  Dans le développement de leurs concepts, les auteurs du livre abordent des questions comme l’interprétation des comportements individuels et la motivation sur le lieu du travail, la gestion des ressources humaines  dans un contexte multiculturel, la conduite d’équipes, le règlement des conflits et les négociations ou le pilotage du changement. Ce manuel a pour objectif de former les responsables d’entreprise et les étudiants aux aspects humains du management. En s’inspirant de l’ouvrage, Abraham  Voglozin parle du processus de gestion modifié basé sur les ressources de base, les fonctions fondamentales et les objectifs. Selon les auteurs du livre, ce sont les personnes qui, par leur action ou leur inaction quotidienne au travail, assurent l’échec ou le succès, le déclin ou la prospérité des organisations, où la qualité du management fonde l’efficacité de l’action menée; une organisation doit son avantage concurrentiel à long terme à la gamme étendue des compétences individuelles et collectives de ses salariés, de ses managers et de ses dirigeants. Face aux problèmes de gestion inhérents à toute entreprise, le lecteur de cet ouvrage, responsable actuel ou futur d’une organisation, est amené à analyser le comportement qu’il adopterait, face à des difficultés semblables à celles évoquées dans le livre, et à réfléchir aux solutions qu’il pourrait préconiser.

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Le conférencier a également affirmé que le bon cadre, le technocrate nanti de grands diplômes n’est pas forcement un bon manager. Aux compétences techniques, il doit ajouter des compétences humaines et montrer une grande capacité à innover. Le bon manager, a-t-il dit, c’est celui qui ne fait rien mais qui fait faire. C’est un art qui demande une certaine expérience et qui s’acquiert par expérience et par le développement de certaines qualités intrinsèques et la capacité à transcender certaines difficultés. Et selon lui, si l’Afrique ne décolle pas c’est justement parce que nous n’arrivons pas à avoir de bons managers et dans ce cas nos pays sont voués à la déchéance. Car, conclut-il, « le sous développement est le choix de l’autorité de mépriser le peuple ».

Marcel Zoumènou

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