Probable autre candidate au titre de l’opposition aux élections présidentielles de 2011 en République du Bénin, Mme Célestine Zanou, présidente du groupe « Dynamique du changement » est actuellement en terre burkinabé à la demande du président Blaise Compaoré qui l’y a invitée à l’issue des échanges sommaires qu’ils ont eus à Cotonou à l’occasion de la visite d’Etat que celui-ci a rendu au Bénin du 08 au 10 Avril 2010.
« (…) Je suis en ce moment à Ouagadougou au Burkina –Faso sur invitation du président Blaise Compaoré qui, à l’issue de nos échanges lors de sa visite à Cotonou, m’a demandé de m’y rendre afin qu’on échange davantage…, » explique Mme Célestine Zanou, surprise que depuis Cotonou, un journaliste s’invite sur son numéro de téléphone de Ouagadougou afin de s’informer sur les raisons de son séjour dans la capitale burkinabé. Alors, poursuit-elle, plus rassurée maintenant après quelques questions susceptibles de la renseigner sur les réelles motivations du journaliste, « avec le Président Compaoré, j’ai parlé de la situation politique interne à notre pays, de moi-même, de mes convictions pour le développement de l’Afrique, de mes combats politiques… ». Et justement, nous avons compris qu’il n’y a pas que les raisons de l’invitation du Président Blaise Compaoré qui maintiennent la deuxième femme cadre béninoise candidate aux élections présidentielles en terre burkinabé en prolongeant nos échanges téléphoniques avec elle. Ainsi, il apparaît ainsi qu’elle l’a elle-même indiqué, qu’elle a fait de la seule pierre de l’invitation du président Compaoré plusieurs coups dont le principal est sa participation aux travaux d’un groupe d’experts africains de grande renommée tels que l’ancien président de la République du Mali, Alpha Omar Konaré. Ces experts venus de plusieurs pays d’Afrique tels que le Kénya, le Mali, le Bénin, le Burkina… se sont donné rendez-vous à Ouagadougou pour un exercice auquel ils sont habitués depuis maintenant plus d’une décennie.
Il s’agit de travailler à proposer un nouvel ordre de gouvernance des pays africains afin de leurs assurer un meilleur rythme de développement que celui qui les a caractérisés pendant cinquante (50) ans après leur accession à la souveraineté internationale. Agroéconomiste, Mme Zanou, à en croire ses proches, seraitpartie de Cotonou en prenant dans ses valises des résultats de recherches et diverses communications portant sur des problématiques de développements spécifiquement dans le contexte africain.
Souleymane BOUKARY