La salle de conférence de l’Ecole de la magistrature à Porto-Novo a servi de cadre le dimanche dernier à une soirée promotionnelle sur les mérites et les oeuvres du roi Dè Tofa. C’était à l’occasion d’un diner offert par le comité national d’organisation de ce centenaire pour lancer l’évènement et faire connaitre les mérites et les oeuvres du monarque au public.
C’était en présence du secrétaire général de la présidence de la République Edouard Ouin-Ouro président national du comité d’organisation, Me Yves Edgar Monnou vice-président du comité national d’organisation et président du comité préparatoire de ce centenaire, de nombreuses personnalités politico-administratives de la ville dont le préfet des départements de l’ouémé et du plateau, le député Yibatou Sanni Glèlè, des représentants des membres de la conférence administrative, des conseillers municipaux et élus locaux de Porto-Novo, les têtes couronnées dont sa majesté Gbèzé Ayontinmè Tofa IX, le Mito Agboton, les partenaires du centenaire ainsi que les membres du comité d’organisation au grand complet. Dans son mot d’ouverture, Me Yves Edgar Monnou dira que le premier enseignement qu’il tire de ces préparatifs est que, dans le royaume de Danhomè par exemple, nos frères et soeurs ont pu constituer une association loi 1901 dont les membres ont pu se cotiser. A en croire ses explications, « si nous voulons célébrer notre aïeux nous nous cotisons, nous choisissons les plus beaux pagnes, les plus beaux boeufs et nous fêtons sans rien attendre de l’autre, mais l’autre en l’occurrence le gouvernement du Dr Boni Yayi a beaucoup fait pour nous ». Selon lui, il n’y a rien de plus important que l’histoire que nous faisons pour la postérité. La célébration de centenaire dit-il, est déjà un succès, il y a déjà quelque chose qu’on oubliera pas demain. Il poursuit en annonçant que c’est plus de 400 millions de francs CFA en cette période de crise qui ont été investis pour reconstruire la ville de Porto-Novo, reconstruire le palais Gbècon, reconstruire Honmè , reconstruire le musée ethnographique Sènou Adandé, la bibliothèque nationale, les archives nationales et selon lui , tout ceci est déjà acquis.
« nous saurons montrer que le centenaire de la mort du roi Dè Tofa est un projet énorme que nous saurions porter haut pour honorer nos enfants et nos petits enfants, petits fils, arrières petits fils et fils de ce monarque » a-t-il martelé pour finir. Il sera appuyé dans ses propos par le préfet François Houessou et le secrétaire général de la présidence de la République qui se disent prêts à soutenir davantage l’évènement. C’est dans une ambiance festive que les invités ont pris congé des responsables d’organisation du centenaire de Dè Tofa.
Ismail Kèko
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